Sous nos yeux se déroule une épreuve de force, ou plutôt «une course de vitesse entre le programme mondialiste et les souverainistes», à en croire Olivier Piacentini, qui anticipe le monde post-Covid.
L’essayiste en est persuadé: la pandémie a obligé les tenants du libre-échangisme à accélérer le «programme mondialiste», ainsi qu’il l’explique dans son livre Le Mirage mondialiste (Éditions de Paris).
«La pandémie de Covid est en train de catalyser cette fracture entre le mondialisme et le souverainisme», avance Olivier Piacentini. Si «la mondialisation a aussi eu des effets positifs», notre interlocuteur estime que «ses bénéfices supposés n’apparaissent plus de manière évidente» aux yeux des peuples. Or ce «programme mondialiste», quel est-il?
«Depuis quatre-vingts ans, nous avons une mise en place progressive de mécanismes économiques, d’institutions et de modes de pensée qui se diffusent et qui nous amènent à nous adapter moralement, mentalement, économiquement et culturellement à une forme de mélange des peuples et de gouvernance mondiale», dénonce Olivier Piacentini.
Complotiste, Olivier Piacentini? «Je ne fantasme pas sur des complots: j’aligne toute une série de faits», se défend-il.
Entretien.