Bien qu’un couvre-feu soit toujours en vigueur en France, certains ne respectent pas les restrictions imposées. Ainsi, une fête clandestine rassemblant plus de 200 participants a eu lieu dans la nuit du 8 au 9 mai à Binic-Étables-sur-Mer (Côtes-d’Armor), rapporte France Bleu.
Les gendarmes ont été appelés sur place vers 03h00 du matin par des voisins.
Mise en danger de la vie d'autrui
Selon la radio, la maison avait été louée sur Internet et l’alcool était payant à la soirée. À l’arrivée des gendarmes, des fêtards, pour la plupart originaires de la région, se sont dispersés.
Les forces de l’ordre ont verbalisé 60 participants pour des infractions aux règles sanitaires.
France Bleu indique que deux individus, soupçonnés d’être les organisateurs, ont été interpellés et placés en garde à vue pour travail dissimulé, nuisances sonores, non-respect des dispositions encadrant les rassemblements festifs musicaux et mise en danger délibérée de la vie d’autrui.
D’après le média, le matériel et 800 euros de recettes ont été saisis.
Des actes répétés
Malgré les recommandations et les interdictions anti-Covid, les soirées clandestines sont monnaie courante dans l’Hexagone.
Le 7 mai, la police de Poitiers a mis fin à une fête sauvage rassemblant une trentaine de personnes.
Le 1er mai, près de 200 personnes se sont réunies à Paris pour une soirée sur les quais de Bercy, après une manifestation à l’occasion de la fête du Travail. Les forces de l’ordre sont intervenues pour mettre fin au rassemblement. L’évacuation a alors dégénéré. Des projectiles ont été lancés et des LBD utilisés.
Un peu plus tôt le même jour, une rave party a été interrompue à Dijon, dans un entrepôt au sein d’une zone industrielle. Auprès de France Bleu Bourgogne, le maire de la commune de Couchey a mentionné le chiffre de 500 fêtards.