Ces trois suspects, deux hommes âgés de 29 et 56 ans et une femme de 53 ans, ont été mis en examen par un juge antiterroriste parisien pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle», selon cette source.
Trois autres personnes, deux hommes et une femme qui avaient été également été arrêtées mardi et placées en garde à vue, ont pour leur part été relâchées sans poursuite à ce stade.
Selon une source proche du dossier, les suspects sont soupçonnés d'avoir voulu préparer une action violente, potentiellement contre une loge maçonnique. Le projet ne semblait toutefois pas imminent.
Ils ont été interpellés à la suite d'échanges entre eux, et notamment parce qu'ils faisaient des recherches sur d'éventuels explosifs et avaient effectué des repérages.
Selon une source proche, certaines de ces personnes étaient en contact avec Rémy Daillet, figure du mouvement complotiste français résidant en Malaisie. Ce dernier est soupçonné d'avoir contribué à l'organisation de l'enlèvement en avril de la petite Mia, retrouvée depuis. Dans cette enquête, un mandat d'arrêt international a été lancé à l'encontre de cet ancien cadre du MoDem en Haute-Garonne, qui a été exclu du parti centriste en 2010.