La police sud-coréenne enquête sur les meurtres en série de chats errants

CC BY-SA 2.0 / Big Ben in Japan / Un chat errant (image d'illustration)
Un chat errant (image d'illustration) - Sputnik Afrique, 1920, 04.05.2021
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En Corée du Sud, un «tueur de chats en série» est soupçonné d’avoir exterminé plus de 1.000 animaux en 13 ans, relate le Korea Times. Alors qu’une pétition adressée au Président du pays a recueilli plus de 40.000 signatures, la police a lancé une enquête.

La police sud-coréenne a lancé une enquête après que l’association de défense des droits des animaux Animal Rescue Korea 119 a adressé une pétition au Président du pays, demandant d’arrêter un homme qui aurait tué un millier de chats errants à Sintanjin, à 130 kilomètres au sud de la capitale Séoul, relate le Korea Times.

Les militants affirment que plus d’un millier de chats ont été tués en plus de 13 ans dans une même région et précisent qu’ils voient tous les jours plus d’une trentaine de morceaux de poulet couverts de poison pour rats de couleur bleu. Deux chats auraient notamment été retrouvés morts en avril et trois en mars.

Le 3 mai, le Korea Broadcasting Service (KBS) a annoncé que les chats errants morts à Sintanjin avaient été empoisonnés avec des morceaux de poulet laissés de côté comme appât.

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Публикация от 동물구조119 (@119ark)

Selon le Korea Times, certains résidents soupçonnent que quelqu'un y tue délibérément des chats depuis 2008.

«Arrêtez le tueur de Sintanjin qui tue des chats depuis plus de 10 ans […]. Non seulement les chats errants, mais aussi les chiots et les enfants de nos voisins sont menacés par ses techniques […]. Aidez-nous à mettre fin à ces terribles meurtres, qui se produisent dans la région de Sintanjin dans l’indifférence des autorités locales», indique la pétition adressée au Président Moon Jae-in.

Plus de 43.500 personnes ont déjà signé la pétition depuis le 22 avril.

Un «tueur de chats en série»?

Les militants affirment avoir surpris en 2018 un septuagénaire en train de laisser de la nourriture empoisonnée, notant qu’ils n’ont pas pu prouver sa culpabilité à l'époque, puisqu’il n'y avait aucune preuve qu'un chat était mort à cause de cette nourriture.

Dans le même temps, ils rappellent que l’homme qu’ils surnomment le «tueur de Sintanjin» a déjà été condamné à une amende de 700.000 wons (517 euros) en 2016 pour avoir enfreint les lois sur la protection des animaux, ajoute le journal.

Selon le Korea Times, la police étudie les images des caméras de surveillance de Sintanjin et a envoyé un chat tué et de la viande suspecte pour analyse à l’Agence de la quarantaine animale et végétale (APQA). Les résultats montrent des traces de produits anti-rongeurs.

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