Dans une interview à la presse quotidienne régionale, Emmanuel Macron a annoncé un calendrier progressif de déconfinement en quatre étapes, du 3 mai au 30 juin.
«Nous ouvrirons ensuite en quatre étapes. Le 3 mai, fin des attestations et des restrictions de déplacement. Dès le 19 mai, il nous faut retrouver notre art de vivre à la française, en restant prudents et responsables: notre convivialité, notre culture, le sport...», a-t-il déclaré dans l'entretien à la presse quotidienne régionale.
Selon le Président, le couvre-feu en vigueur pour lutter contre le Covid-19 sera décalé à 21h le 19 mai, puis à 23h le 9 juin, avant d'être totalement levé le 30 juin.
«À compter du 1er mai» la vaccination sera étendue à toutes les personnes de plus de 18 ans «qui ont une surcharge pondérale sérieuse» soit un indice de masse corporelle supérieur à 30, a annoncé Emmanuel Macron.
Première étape
À partir du 3 mai, les déplacements entre régions seront à nouveau autorisés sur l'ensemble du territoire. La règle des 10 kilomètres et des 30 kilomètres en journée ne sera donc plus d'actualité. Le couvre-feu fixé à 19 heures reste cependant en vigueur.
Le retour en classe des élèves des collèges et lycées est également prévu.
Deuxième étape
La deuxième phase consiste en la réouverture le 19 mai des commerces actuellement fermés, des musées, cinémas et théâtres, ainsi que des terrasses de bars et restaurants, mais les tables ne pourront accueillir que six personnes.
Troisième étape
Le 9 juin, c'est l'intérieur des cafés et restaurants qui pourra rouvrir, ainsi que les salles de sport. Le couvre-feu débutera alors à 23 heures.
Selon le Président, le télétravail «sera assoupli à partir du 9 juin, en lien avec les partenaires sociaux au niveau des entreprises».
Quatrième étape
Le 30 juin, le couvre-feu prendra fin. Le gouvernement prévoit la possibilité d'accéder à «tout événement» rassemblant plus de 1.000 personnes grâce au pass sanitaire. Cependant, les discothèques resteront encore fermées.
Emmanuel Macron a considéré qu'il serait «absurde de ne pas utiliser» un système de pass sanitaire «dans les lieux où se brassent les foules, comme les stades, festivals, foires ou expositions», dont l'accès serait alors conditionné à un test négatif ou un certificat d'immunité.