Suite à l’agression d’un fonctionnaire de police lors d’une interpellation de dealers à Bagnolet en Seine-Saint-Denis le 26 avril, un Marocain a comparu pour violences volontaires en réunion sur personne dépositaire de l'autorité publique, indique à Sputnik une source policière. L’homme dont la demande d’asile a été rejetée en 2017 s’est également vu faire l’objet d’un mandat de dépôt ainsi que d’ une interdiction de cinq ans de paraître dans le département en question.
[INFO] Taki S., de nation marocaine, demande d'asile rejetée en 2017, en situ. irrégulière, l'un des auteurs a comparu pour violences volontaires en réu. sur personne d'autorité pub. Il a été condamné à 2 ans d'emprisonnement +mandat de dépôt +interdiction de 5ans dans le 93. https://t.co/nNcyHhXeZt
— EdouardChanot (@edchanot) April 29, 2021
«Un autre individu, reconnu formellement par le policier a par contre été relâché», indique la source.
Selon LCI, suite à l’attaque commise par un groupe d’individus, deux personnes se sont retrouvées le 28 avril en garde à vue; cinq ont été identifiées.
«Tuez-le»
Une vingtaine d’individus ont roué de coups un agent de police lors d’une opération contre les dealers dans le quartier de la Capsulerie de Bagnolet lundi. Lors de l’agression, plusieurs assaillants ont crié: «Fumez-le, c’est un smit [un policier, ndlr], tuez-le, ce fils de p***».
L’agent en question doit sa vie à son casque.
«Je me faisais lyncher au sol. Je continue à recevoir des coups de pied type pénalty pleine tête, je ne suis protégé que par mon casque de moto», a raconté la victime, âgée de 32 ans, à LCI.
Le fonctionnaire de police a porté plainte auprès de ses collègues du commissariat des Lilas le lendemain des faits, le 27 avril, selon la chaîne de télévision.