Le parquet national antiterroriste (PNAT) s’est déjà saisi de l'enquête sur l'attaque au couteau qui a coûté ce vendredi la vie à une agent d'un commissariat de Rambouillet. Les motifs de l’assaillant, qui a été abattu,restent pour le moment inconnus. Par contre, d’après les informations fournies par François Bersani, secrétaire départemental d’Unité SGP Police-FO dans les Yvelines, ses collègues sur place ont entendu l’homme crier «Allahu akbar».
Un Tunisien non connu des services de renseignement
D’après les informations disponibles dans l’immédiat et fondées sur les documents retrouvés sur l’homme, l’auteur de l’attaque est un Tunisien de 36 ans arrivé en France en 2009.
Comme l’indique l’AFP, qui se réfère à une source policière, il était inconnu des services de police et des renseignements, et en situation régulière.
Selon Europe 1, l’emploi de chauffeur-livreur lui aurait permis d’obtenir un titre de séjour dans le pays. Il expire à la fin de l’année en cours.
Dans les instants qui ont suivi l’attaque, il a été abattu par un agent.
Mère de deux enfants et fonctionnaire administrative
La victime de l’attaque est une employée administrative de 49 ans et mère de deux enfants. Elle a été touchée à la gorge, alors qu’elle se trouvait dans le sas d’entrée du commissariat, a appris Sputnik de sources policières.
D’abord en arrêt cardio-ventilatoire, elle est malheureusement décédée des suites de ses blessures.
Attaque à Rambouillet
Suite à l’attaque qui s’est produite peu après 14 heures, le chef du gouvernement Jean Castex ainsi que son ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin se sont rendus sur place.
«La République vient de perdre l’une de ses héroïnes du quotidien, dans un geste barbare et d’une infinie lâcheté», a déclaré sur son compte Twitter le Premier ministre.
La République vient de perdre l’une de ses héroïnes du quotidien, dans un geste barbare et d’une infinie lâcheté.
— Jean Castex (@JeanCASTEX) April 23, 2021
À ses proches, je veux faire part du soutien de la Nation tout entière.
À nos forces de sécurité, je veux dire que je partage leur émotion et leur indignation.