Un bus de la RATP aspergé d’essence et incendié dans les Yvelines – vidéo

© Photo Pixabay / Alexas_FotosLe feu
Le feu - Sputnik Afrique, 1920, 19.04.2021
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Un bus a été incendié dans la nuit de dimanche à lundi à Sartrouville, dans les Yvelines. Deux individus l’ont aspergé d’essence avant d’y mettre le feu. Personne n’a été blessé. Une série d’actes similaires avait déjà fait réagir la maire en automne.

Un bus de la RATP a été incendié par deux délinquants dans la nuit du 18 au 19 avril à Sartrouville (Yvelines), sans pour autant faire de blessé, relate Actu17.

​Deux personnes sont montées à bord vers 23 heures et ont extirpé le conducteur qui se trouvait seul dans l’autobus. Ils ont ensuite aspergé le bus d’essence puis y ont mis le feu, selon une source policière citée par le média. Le véhicule a été entièrement brûlé.

​Un important dispositif déployé

Les deux délinquants ont pris la fuite avant l’arrivée des sapeurs-pompiers qui ont rapidement maîtrisé le feu. Deux lances à eau, deux fourgons incendies, un camion-citerne et 16 soldats du feu ont été mobilisés, précise BFM TV.

​Une enquête a été ouverte.

​Aucun autre incident majeur n’a eu lieu dans la commune au cours de la nuit, note Actu17. De son côté, BFM TV, citant les pompiers des Yvelines, rapporte que l’incident a eu lieu en marge de violences urbaines.

Pas une première

Cette commune des Yvelines avait déjà été le théâtre d'actes de délinquance de ce genre l’année dernière. En effet, dans les nuit du 30 octobre au 1 er novembre 2020 puis du 22 au 23 novembre, deux bus RATP avaient été incendiés à Sartrouville.

Indigné par cette montée de la violence, le maire de la ville, Pierre Fond, avait même demandé à l’époque «à la RATP et à Transdev qu'ils suppriment leur service de nuit, mais cela a été refusé par les compagnies de transport qui avancent l'argument que des gens qui travaillent prendraient leurs autobus la nuit.»

«En ce qui me concerne, je ne vois pas l'intérêt de faire circuler la nuit des bus articulés vides avec un chauffeur compte tenu de la crise sanitaire et de ce contexte de violence», avait-il alors déclaré, cité par Le Parisien.
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