«Sale chienne»: un élu EELV accusé d’avoir frappé et insulté un militant LFI

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Un poing, image d'illustration  - Sputnik Afrique, 1920, 17.04.2021
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La France insoumise a annoncé au Parisien avoir déposé plainte contre un adjoint EELV de la mairie du Kremlin-Bicêtre pour avoir frappé et insulté l’un de ses sympathisants, et réclame sa démission. L’élu nie les faits et assure l’avoir simplement «repoussé».

Mercredi 14 avril s’est tenu un rassemblement de parents d’élèves au Kremlin-Bicêtre afin de dénoncer le manque de moyens pour les établissements scolaires. En marge de l’évènement, un élu Europe Écologie Les Verts (EELV), Karim Boufraine, 3e adjoint à la mairie de cette commune de Seine-Saint-Denis, aurait agressé et insulté un militant de La France insoumise (LFI), selon Le Parisien.

LFI indique qu’une plainte a été déposée et réclame la démission de cet adjoint, lequel aurait «agressé», «menacé», «frappé au visage» et «insulté», notamment de «sale chienne», l’un de ses sympathisants. Rim Yehya, tête de liste LFI au Kremlin-Bicêtre lors des dernières municipales, assure auprès du quotidien que la victime a «l’œil gonflé, comme lorsqu’on reçoit un coup de poing».

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Selon Mme Yehya, les deux hommes se connaissaient en raison de la circulation de «tracts anonymes» initiée par le militant, lesquels auraient provoqué la colère de l’élu écologiste, menant à cette «forte altercation».

Démenti

Contacté par Le Parisien, Karim Boufraine nie toute agression, affirmant que ce récit n’est qu’une «volonté politique» de lui «nuire». D’après lui, cet homme serait arrivé dans sa direction «d’une manière belligérante» au sujet de cette histoire de tracts. «Je pensais que c’était fini, qu’on n'en parlait plus», explique-t-il, «il est venu à deux reprises vers moi comme s’il voulait me frapper et je l’ai repoussé».

Il indique par ailleurs que des témoins peuvent confirmer sa version des faits et précise que «ça s’est passé sur la nationale 7, il y a des caméras et la police verra ce qui s’est passé sur les images». L’altercation n’a pas été commentée par les instances EELV et LFI, lesquelles se sont rencontrées ce samedi à Paris pour discuter d’une éventuelle union de la gauche en vue de l’élection présidentielle.

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