Presque trois ans après l'affaire des violences du 1er mai 2018 à Paris, l’ex-collaborateur d'Emmanuel Macron à l'Élysée, Alexandre Benalla et trois autres personnes ont été renvoyés en procès le 12 avril, a appris l'AFP ce 13 avril de source judiciaire.
Selon l’AFP, l'ordonnance renvoie M.Benalla devant le tribunal correctionnel pour «violences volontaires», «immixtion sans titre dans l'exercice d'une fonction publique», «port d'arme» et «port public d'insigne» non-autorisé.
Affaire Benalla
Le 18 juillet 2018, Le Monde a annoncé qu'Alexandre Benalla, alors chargé de mission à l’Élysée, avait frappé un couple durant une manifestation ayant eu lieu le 1er mai sur la place de la Contrescarpe, à Paris. Le quotidien français a identifié ce collaborateur d’Emmanuel Macron sur une vidéo.
Le 20 juillet, le licenciement de Benalla a été annoncé. Le 24 juillet, le Président français a affirmé, devant des membres du gouvernement et des députés de La République en marche, que les faits qui s'étaient produits le 1er mai étaient une «trahison» et que le seul responsable de la situation était lui-même.
Outre ce dossier emblématique, Alexandre Benalla est visé par quatre autres procédures. Dans celui de l'utilisation frauduleuse de ses passeports diplomatiques et de service, M. Benalla a déjà été renvoyé fin janvier en correctionnelle.