«J'aurais pu aussi dire que je dînais avec des Martiens!», s’agace Pierre-Jean Chalençon

© AFP 2024 THOMAS COEXPalais Vivienne
Palais Vivienne - Sputnik Afrique, 1920, 07.04.2021
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Une blague qui aurait témoigné d’un certain agacement. Sur RMC, Pierre-Jean Chalençon explique avoir été appelé à maintes reprises par des journalistes de M6 puis, excédé, leur avoir lancé qu’il voyait des ministres lors de ces soirées clandestines. «J'aurai pu aussi dire que je dînais avec des Martiens!», précise le collectionneur.

Empêtrée dans l’affaire des dîners clandestins parisiens en pleine période de restrictions sanitaires, Pierre-Jean Chalençon campe sur ses positions. Ce mercredi 7 avril, dans les Grandes Gueules de RMC, il n'a cessé de réaffirmer que c'était une plaisanterie.

«C'était une blague, ce n'était pas fait pour être diffusé. Comme quand Coluche ou Le Luron disaient des grossièretés, ce n'était pas fait pour être diffusé. Aujourd'hui, on a oublié l'humour. Desproges, aujourd'hui, serait Mesrine! Moi, je suis le fils spirituel de tout ça», a-t-il expliqué.

Selon M. Chalençon, «personne n'aurait parlé de cette soirée s'il n'y avait pas eu cette histoire de ministre».

​Après avoir rejoué la carte de l’«humour» mal compris, le collectionneur et spécialiste de Napoléon a témoigné à nouveau de son agacement:

«Vous savez, quand vous êtes agacé par une journaliste qui vous appelle six ou sept fois, et bien à un moment, j'ai dit que je voyais des ministres. J'aurai pu aussi dire que je dînais avec des Martiens!», a-t-il conclu.

Chalençon n’a pas été «harcelé»

Suite au reportage de M6, le propriétaire du Palais Vivienne ne cesse de présenter différentes versions des faits. Initialement apparu dans cette enquête de façon anonyme, il affirmait avoir dîné plusieurs fois en une semaine «avec un certain nombre de ministres» dans des restaurants «soi-disant clandestins». Reconnu, il a nié les faits en disant avoir simplement fait de «l’humour». Ensuite, il a assuré qu’il s’agissait d’«un poisson avril».

Accusés de «calomnie», les journalistes de M6 insistent sur la crédibilité de leur reportage et parlent de la présence d’«au moins un membre du gouvernement» à l’une des soirées en question. 

Dans un communiqué ils écrivent également que malgré ses affirmations, Pierre-Jean Chalençon n’a pas été «harcelé» mais a rappelé de lui-même l’un de leurs collègues qui lui avait envoyé un SMS en se présentant comme un professionnel de la presse qui enquêtait sur lesdites soirées clandestines.

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