Face à l’accélération du virus, des «mesures plus exigeantes de freinage» sont en place pour quatre semaines, depuis le dimanche 4 avril, dans l’Essonne, comme dans toute la France. Bien que les repas de plein-air et barbecues soient interdits sur la voie publique et les espaces accessibles au public dans tout le département, les policiers ont toutefois réussi à tomber par pur hasard sur un barbecue géant dès le premier jour du confinement.
Ces dernières ont alors encerclé les voitures des forces de l'ordre et ont commencé à leur lancer des projectiles. Rejoints par une dizaine de leurs collègues, les policiers ont utilisé du gaz lacrymogène, des grenades de désencerclement et ont tiré au LBD afin de maitriser la foule.
Un policier a été blessé légèrement à la cheville et un véhicule dégradé. Les deux auteurs présumés de l'enlèvement ont été interpellés, ainsi que deux autres personnes pour «participation à un groupement en vue de commettre des violences» et «outrage», a confié au Parisien une source policière.
La victime de l'enlèvement, connue de la justice pour des délits liés aux stupéfiants, a plus tard contacté le commissariat mais refusé de s'y rendre.
D’autres précédentes violations majeures
Depuis son entrée en vigueur, l’application du couvre-feu et des nouvelles mesures a été troublée par des rassemblements clandestins en dépit de l’annonce d’Emmanuel Macron.
Ainsi, plusieurs dizaines d’individus se sont rassemblés le 4 avril pour un barbecue à Saint-Denis, dans le 93, au mépris de toutes les restrictions.
En outre, un reportage de M6 sur des soirées clandestines dans des restaurants parisiens a fait surface le 4 avril et a débouché sur une enquête pénale dont l’objectif est d’identifier organisateurs et participants.