Un homme meurt à Annecy 10 jours après avoir été immunisé à l’AstraZeneca

© REUTERS / BENOIT TESSIERVaccin anti-Covid d'AstraZeneca
Vaccin anti-Covid d'AstraZeneca - Sputnik Afrique, 1920, 30.03.2021
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Un homme de 63 ans est décédé à Annecy à la mi-mars après avoir été vacciné à l’AstraZeneca. Un décès qui intervient alors que le corps d’un étudiant nantais ayant reçu le même vaccin a été découvert le 18 mars. Le lien entre l’immunisation et le décès n’est pas établi.

Un homme de 63 ans est décédé le 17 mars à l’hôpital de l’Annecy, succombant à de multiples thromboses aux organes vitaux 10 jours après la première injection d’AstraZeneca, relate Le Dauphiné libéré. La vaccination a eu lieu au centre provisoire établi sur le Pâquier au début du mois.

Selon le quotidien, aucun lien n’a été fait à ce stade entre le décès et la vaccination. Le frère du défunt a pour sa part témoigné auprès du média de la détérioration fulgurante de son état de santé:

«Il a très rapidement ressenti des douleurs dans la demi-heure qui a suivi l’injection du vaccin, des douleurs particulières. Et puis, un petit peu plus tard, des problèmes respiratoires, ce qui l’a conduit dès le lundi suivant à aller consulter son médecin, qui lui a ordonné un traitement. Il a pris ce traitement pendant quatre jours, et les choses commençaient à aller mieux».

Cependant, selon lui, huit jours après la vaccination l’homme a ressenti de nouvelles douleurs et a appelé un médecin qui n’est pas venu. Il s’est donc rendu par lui-même aux urgences où il lui a été proposé une opération de «ce calcul à la vésicule biliaire, pour le lendemain».

«Une chose qui n'a pas pu être réalisée, parce que très rapidement il s’est rendu compte que les plaquettes diminuaient. Ensuite, il a multiplié en l'espace d'un jour et demi problème sur problème…», a raconté son frère en appuyant sur une «détérioration fulgurante» de son état de santé.

Une autopsie a été réalisée, les proches attendent encore les résultats.

«Le résultat d’une analyse pourrait s’opposer à ce que ce soit une cause réelle du vaccin, mais à 95% aujourd’hui on est persuadé que c’est ça et on le saura sous quelques jours maintenant», a conclu le frère de la victime.

Un étudiant meurt d’une thrombose à Nantes

Ce décès s’ajoute à celui d’un étudiant en médecine nantais, retrouvé mort le 18 mars d’une hémorragie causée par une thrombose une dizaine de jours après avoir reçu une injection du vaccin d’AstraZeneca. Pour l’heure, l’Agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM) n’établit pas de lien entre l’immunisation et le décès.

Un risque «rare»

L’ANSM a confirmé le 26 mars l'existence d'un risque «rare» de thrombose atypique associé au vaccin contre le Covid-19 d'AstraZeneca après la survenue de nouveaux cas en France, dont deux décès, tout en soulignant que la balance bénéfice/risque restait «favorable».

Ces «deux décès» ont été rapportés entre le 12 et le 18 mars, dont celui de l’étudiant. Des analyses complémentaires sont en cours dans le cadre d'une enquête judiciaire.

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