La panique a envahi les rues d’Arles en fin de matinée à cause de taureaux échappés des arènes de la ville.
Les forces de l’ordre se sont mobilisées pour tenter de maîtriser les animaux, d’abord annoncés au nombre de deux, alors que la préfecture de police des Bouches-du-Rhône alertait les habitants sur leur présence dans les rues tout en demandant de se mettre en sécurité jusqu’à la fin des opérations.
⚠️ Arles : 2 taureaux échappés circulent dans les rues de la ville. Intervention en cours des forces de l'ordre. Soyez vigilants et mettez-vous en sécurité jusqu'à la fin de l'opération.
— Préfète de police des Bouches-du-Rhône (@prefpolice13) March 23, 2021
Selon La Provence, l’incident a eu lieu lors d’une séance photo pour l’affiche de la Cocarde d’or, une épreuve de course camarguaise ayant lieu chaque année dans la ville.
D'après le quotidien régional, une femme a été blessée lors de cette fuite.
Plus tard dans la journée, la préfecture de police a précisé que les animaux avaient été capturés, alors que leur nombre était réévalué à trois.
⚠️ Arles : fin de l'intervention. 3 taureaux finalement capturés.
— Préfète de police des Bouches-du-Rhône (@prefpolice13) March 23, 2021
La course camarguaise n’est pas la corrida espagnole
La course camarguaise est une forme ancestrale de tauromachie sans mise à mort de l'animal, contrairement à la corrida importée d'Espagne. Elle se pratique dans quatre départements du sud de la France (Gard, Vaucluse, Hérault et Bouches-du-Rhône).
Vêtu de blanc et muni d'un crochet, le raseteur doit enlever les attributs (cocarde, glands, ficelles) fixés entre les cornes du taureau. Pour éviter les attaques, ils sautent par-dessus les palissades de bois rouge qui bordent l'arène et s'accrochent aux gradins.
Néanmoins, des accidents ont lieu. Ainsi, en septembre dernier, un raseteur a été violemment heurté par un taureau qui l'a propulsé contre le mur des arènes de Vallabrègues, dans le Gard. Évacué, il a succombé à ses blessures dans un hôpital.