David-Xavier Weïss, premier adjoint au maire de Levallois-Perret, a exprimé sur le plateau de CNews son opinion envers les nouvelles mesures sanitaires, qu’il qualifie d’«incohérence totale».
David-Xavier Weiss sur les nouvelles mesures sanitaires : «Si on peut voir ses amis dehors pourquoi on n’ouvre pas les terrasses de restaurant? Où est la logique ? […] c’est pour cela qu'aujourd’hui il n’y a plus d’adhésion aux mesures» pic.twitter.com/N7s9QLHPKX
— CNEWS (@CNEWS) March 21, 2021
«Si on doit recevoir ses amis dehors, pourquoi on n’ouvre pas les terrasses de cafés? Pourquoi on n’ouvre pas les terrasses de restaurants?», se demande-t-il.
Il rappelle qu’il est possible de se réunir dans les parcs, mais pas aux terrasses de restaurants.
«Où est la logique? […] Où est la cohérence dans tout ça? Et c’est pour ça qu’aujourd’hui il n’y a plus d’adhésion à toutes les réformes», résume-t-il.
Pour lui, c’est de «la politique à la petite semaine».
«Au petit quart d’heure même puisqu’aujourd’hui, on est vraiment au quart d’heure, à la minute», ajoute-t-il pour conclure.
«La bêtise de décisions insensées»
Alors que, pour lutter contre la pandémie de Covid-19, de nouvelles restrictions sont entrées en vigueur dans 16 départements, dont ceux de l'Île-de-France, le gouvernement a autorisé les librairies, les disquaires et les coiffeurs à rester ouverts, à côté d'autres commerces proclamés «essentiels».
Dans ce contexte, le maire de Yerres, dans l’Essonne, a annoncé qu’il avait autorisé les commerces de proximité à rester ouverts.
«En quoi y aurait-il-il plus de risques sanitaires à faire ses achats chez un chausseur ou un fleuriste que dans une boulangerie, une librairie ou chez le coiffeur?»
En quoi y aurait-il plus de risques sanitaires à faire ses achats chez un chausseur ou un fleuriste que dans une boulangerie, une librairie ou chez le coiffeur ? La @VilledeYerres autorise donc par arrêté municipal l’ensemble de ses #commerces de proximité à rester ouverts. pic.twitter.com/01UbW0NjRl
— Olivier Clodong (@oclodong) March 19, 2021
Il a rappelé dans une interview à l’AFP avoir pris un arrêté similaire l'an dernier, lorsque les grandes surfaces étaient restées ouvertes et que les petits commerces avaient dû fermer, mais que sa décision avait été annulée par la justice.
Dans cette optique, Gilles Platret, le maire LR de Chalon-sur-Saône, s’est félicité d’une telle décision.
«Bravo à mon collègue maire de Yerres pour la force de ses convictions opposées à la bêtise de décisions insensées!»
Bravo à mon collègue maire de Yerres pour la force de ses convictions opposée à la bêtise de décisions insensées ! Les gouvernementaux vont encore bêler, mais Olivier Clodong a raison : la vie, c’est le combat pour ses convictions ! #confinement3 #commerces https://t.co/LrlvDpxGFW
— Gilles PLATRET (@gillesplatret) March 19, 2021
Des mesures «insupportables»
Des réactions semblables avaient également fusé de tous côtés lorsque le Premier ministre avait annoncé le 14 janvier dernier un couvre-feu généralisé à 18 heures dans toute la France métropolitaine.
«Ces nouvelles trouvailles perpétuelles sont insupportables», avait tweeté le député Insoumis Adrien Quatennens.
Monsieur Déconfinement annonce le #CouvreFeu18h partout. Nous serons plus nombreux à nous concentrer dans les lieux communs (transports, magasins...) sur des créneaux plus courts ! Ces nouvelles trouvailles perpétuelles sont insupportables. Une solution : la rotation ! #Castex18h
— Adrien Quatennens (@AQuatennens) January 14, 2021
Marine Le Pen avait pour sa part prôné des mesures sanitaires plus territorialisées dans le contexte d’une situation sanitaire «extrêmement contrastée».
La situation sanitaire est extrêmement contrastée selon les départements. Appliquer brutalement et sans nuance les mêmes mesures partout, des Côtes d'Armor aux Alpes-Maritimes, est un non-sens total.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) January 14, 2021
Territorialisons, adaptons, soyons souples et pragmatiques ! MLP #Castex18h
La logique des mesures sanitaires avait été mise en doute il y a un an. Ainsi, évoquant la fermeture des marchés alors que la grande distribution restait ouverte, plusieurs élus avaient déclaré à mots couverts à Ouest-France qu’ils étaient dans l’obligation d’appliquer ces mesures de restriction tout en reconnaissant ne pas comprendre la décision. Pour l’un d’eux, il s’agissait d’une mesure psychologique, car fermer les supermarchés aurait pu créer un vent de panique.