Sur son compte Twitter, le Fonds russe d’investissements directs (RFPI), chargé de promouvoir le vaccin Spoutnik V, a attiré l’attention sur le rapport du département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis publié en janvier. Dans ce document, il indique qu’une tentative a été faite pour «persuader le Brésil de refuser le vaccin russe anti-Covid-19».
«États malintentionnés»
«L’OGA [Office of Global Affairs qui soutient et aide le département de la Santé et des Services sociaux dans les affaires internationales, ndlr] a utilisé des relations diplomatiques aux Amériques pour atténuer les efforts des États, y compris Cuba, le Venezuela et la Russie, qui s’efforcent d’accroître leur influence dans la région au détriment de la sureté et la sécurité des États-Unis», indique le rapport.
Le document indique que l’OGA a collaboré avec «d’autres agences du gouvernement américain pour renforcer les relations diplomatiques et offrir une assistance technique et humanitaire en vue de dissuader les pays de la région d’accepter de l’aide de la part de ces États malintentionnés. Les exemples comprennent le recours au OGA’s Health Attaché office afin de persuader le Brésil de refuser le vaccin russe Covid-19.»
«Travailler ensembles pour sauver des vies»
Réagissant à ces informations sur Twitter, le Fonds russe d’investissements directs a tenu à souligner que «les pays devrons travailler ensemble pour sauver les vies». «Les tentatives pour saboter les vaccins ne sont pas étiques et coûtent des vies.»
O Departamento de Saúde dos Estados Unidos confirmou publicamente que pressionou o Brasil contra a Sputnik V. Os países devem trabalhar juntos para salvar vidas. Os esforços para minar as vacinas são antiéticos e custam vidas.
— Sputnik V (@sputnikvaccine) March 15, 2021
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10 millions de doses
Le 12 mars, le Brésil a annoncé avoir signé un contrat d’achat du Spoutnik V avec la Russie. «Le ministère de la Santé a paraphé aujourd’hui (le 12 mars) un contrat pour recevoir 10 millions de doses», a-t-il indiqué sur Twitter, ajoutant que les importations seront effectuées par le laboratoire Uniao Quimica. Le médicament devrait être livré entre avril et juin.
D’ailleurs, l’utilisation du vaccin russe a d’ores et déjà été approuvée dans plus de 50 pays.
Les plateformes internet russes «répandent la désinformation»
Le 9 mars, le porte-parole du département d'État américain Ned Price a déclaré devant la presse que le personnel chargé de surveiller et contrer la propagande étrangère «a identifié quatre plateformes internet russes, dirigées par les services russes de renseignement, qui répandent la désinformation» au sujet de deux des vaccins, Pfizer et Moderna, lesquels ont été autorisés aux États-Unis.
Russian Intelligence Services are directing several online platforms to spread disinformation, including about vaccines that are saving lives every day. This is another way Russia aims to deceive and confuse the public, putting lives at risk in this case. pic.twitter.com/cKNHPBrlCb
— Ned Price (@StateDeptSpox) March 11, 2021
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a réagi à ces accusations en soulignant que la Russie n’avait jamais participé et n’allait pas participer à une campagne ciblant à critiques d’autres vaccins.