En attendant de nouvelles mesures, les Français opposés au confinement total, selon un sondage

© AFP 2023 VALERY HACHELa "Promenade des anglais" à Nice, le 12 novembre 2020, lors du confinement
La Promenade des anglais à Nice, le 12 novembre 2020, lors du confinement - Sputnik Afrique, 1920, 16.03.2021
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Une majorité de Français ne veut pas d’un reconfinement national, selon un récent sondage, alors que de nouvelles mesures pour lutter contre la pandémie doivent être annoncées dans les jours à venir.

À l’heure où les débats sur un possible reconfinement agitent la sphère politique, notamment pour l’Île-de-France, les Français sont globalement opposés à de nouvelles restrictions sanitaires, selon un sondage Elabe pour BFM TV.

Ils sont ainsi 57% à désapprouver un nouveau confinement national semblable à celui du printemps. L’hypothèse d’un confinement national plus souple, comme celui de l’automne, est également rejetée à 61%. Enfin, le modèle d’un confinement national le week-end, avec couvre-feu à 18 heures, n’obtient pas plus d’avis favorables, avec 62% d’opposition.

Si Jean Castex a affirmé devant les députés que l’épidémie présentait aujourd’hui «une sorte de troisième vague», l’exécutif se refuse pour le moment à prendre des mesures affectant l’ensemble du territoire. L’hypothèse d’un confinement général le week-end avait ainsi été écartée après un conseil de défense sanitaire, début mars, le gouvernement préférant adopter une stratégie territorialisée.

Résistance à l’échelon local

Mais les Français ne semblent pas non plus unanimes sur cette nouvelle approche, selon le sondage Elabe. Ils sont ainsi seulement 55% à se déclarer favorables à des restrictions locales, dans les régions les plus touchées par l’épidémie. 54% des sondés s’opposent également à l’interdiction des déplacements entre les régions.

Ces dernières semaines, les débats se sont cristallisés autour d’un possible confinement de l’Île-de-France. Un sujet qui a notamment créé quelques tensions entre l’exécutif et la municipalité parisienne, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal accusant les équipes d’Anne Hidalgo d’avoir avancé «trois positions en trois jours».

Le 15 mars, Valérie Pécresse, présidente de la région, estimait pour sa part sur France 2 que l’Île-de-France était «clairement en sursis» face à la menace d’un confinement.

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