Une équipe internationale de chercheurs a examiné une quarantaine de squelettes retrouvés dans une fosse commune vieille de 6.200 ans sur le territoire de l’actuelle Croatie. Les résultats de leur étude ont été publiés sur phys.org.
41 victims, piled atop one another in a hole 2m diameter, were uncovered 2007 in village of #Potocani
— Sarah (@Sarah404BC) March 11, 2021
Skeletons radiocarbon dated to 4,200 BC show unhealed fractures in back of the skull, suggesting they had not died in battle, but had been executed in cold blood. pic.twitter.com/rfMgYau7jL
Selon les scientifiques, la fosse découverte en 2007 près de la localité de Potocani contient les restes de 41 personnes, dont la moitié sont des enfants, massacrées probablement par des membres de leur communauté. L’analyse génétique a permis d’établir qu’environ 70% des décédés ne sont pas étroitement liés aux autres victimes, mais partagent une ascendance commune.
Seulement 11 des victimes sont des parents proches, de sorte que le massacre ne visait pas un groupe familial spécifique. Cela ne ressemble pas non plus à un meurtre discriminatoire planifié dans lequel les adversaires ont eu tendance à assassiner des hommes plus âgés tout en capturant des femmes, soulignent les scientifiques.
Les auteurs de l’étude pensent que la tuerie a pu être provoquée par un boom démographique ou un changement des conditions climatiques qui ont épuisé les ressources et donc conduit à des meurtres de masse aveugles.