En mars 2018, l’ancien agent de renseignement russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia étaient retrouvés empoisonnés à Salisbury, en Angleterre. Trois ans plus tard, sa maison a été rachetée par le comté de Wiltshire, qui prévoit de la proposer à la vente avec des mesures particulières afin de protéger le voisinage, rapporte la presse locale.
L’habitation ne pourra pas être sous-louée et son propriétaire ne pourra pas faire usage de son histoire à des fins commerciales. C’est là que les premières traces d’agent toxique de type Novitchok avaient été découvertes, selon les autorités britanniques. La propriété avait été nettoyée pendant 13.000 heures avant d’être déclarée à nouveau habitable en mars 2019.
«Au cours des mois à venir, nous reconstruirons et rénoverons la propriété pour la rendre à nouveau utilisable en tant que maison, et pour protéger les résidents locaux, nous nous assurerons que la propriété ne sera pas utilisée pour autre chose qu'une maison», a expliqué aux journalistes Philip Whitehead, à la tête du conseil de Wiltshire.
Affaire Skripal
Selon la police britannique, la plus haute concentration de cet agent neurotoxique s’était retrouvée sur la porte d’entrée du domicile. D’autres lieux se trouvaient également contaminés, avec des concentrations plus faibles.
À la suite de cet empoisonnement, les autorités britanniques ont accusé la Russie d’avoir tenté d’assassiner leur ancien agent, condamné auparavant pour haute trahison. Moscou a rejeté catégoriquement ces accusations. Si les Skripal s’en sont sortis, Dawn Sturges, une Britannique de 44 ans qui a été en contact avec la substance, est décédée en juillet 2018.