Une patrouille de police a été prise à partie à Montbéliard (Doubs) lors du tournage d’un clip du rappeur M2z, rapporte Actu17. Les forces de l’ordre ont été la cible de jets de pierres de la part d’une centaine de personnes dont certaines encagoulées.
🛑 La police a une nouvelle fois été attaquée ce dimanche à Montbéliard.#FrançaisRéveillezVous #SoutienFDO pic.twitter.com/EaZhfjpUzD
— Aurélien Dutremble (@A_Dutremble) March 8, 2021
Pour se défendre, les agents ont eu recours à des grenades lacrymogènes et ont tiré une fois avec leur lanceur de balle de défense (LBD), mais en fin de compte ont été obligés de quitter les lieux et de demander des renforts.
Selon les informations d’Actu17, des renforts sont arrivés depuis Belfort, Mulhouse et Besançon. Des gendarmes ont également réalisé un déplacement.
Dès leur arrivée, les assaillants ont pris la fuite. Bien qu’il n’y ait pas eu de blessés ni d’interpellations, une enquête a été ouverte.
La réaction du rappeur
Peu après M2z a réagi à l’intervention de la police dans une story Facebook:
«Ah c’était sûr hein! C’était sûr qu’ils allaient nous faire ça les fils de p*te. Y avait rien… mais on a pas le droit de chanter maintenant! Ah les bâtards!».
Lundi matin il a poursuivi: «Oh les keufs ils sont venus nous gazer. Ils ont cru qu’on allait arrêter, mais on va rien arrêter frère. On finit le clip. Ils peuvent nous gazer, ramener qui ils veulent wallah! Ces gros bâtards! On a rien fait de mal».
Plainte pour outrage déposée par la maire
Lundi 1er mars le rappeur a été brièvement placé en garde à vue après une plainte pour outrage déposée par la maire de Montbéliard, Marie-Noëlle Biguinet, qui n’a pas apprécié une vidéo du jeune homme comportant des insultes à son encontre. M2z a été rapidement relâché.
Fin janvier il avait mis en ligne sur Instagram une vidéo dans laquelle il faisait un freestyle sur le siège passager d’une voiture en insultant l’élue. Son compte avait été supprimé.
Contacté par France Bleu Belfort-Montbéliard, le rappeur a nié avoir voulu viser personnellement la maire, évoquant une démarche «artistique».