Jean-Pierre Pernaut prend la défense de son ancien collègue Patrick Poivre d’Arvor, accusé de viol – vidéo

© AFP 2024 CHARLY TRIBALLEAUJean-Pierre Pernaut
Jean-Pierre Pernaut - Sputnik Afrique, 1920, 03.03.2021
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Jean-Pierre Pernaut s’est exprimé sur RMC concernant les accusations de viol visant Patrick Poivre d’Arvor. Il nie toute loi du silence dans la rédaction de TF1 et affirme que les témoignages rapportés dans Le Parisien sont «mensongers».

Une ancienne star du journal télévisé de TF1 en défend une autre. Mardi 2 mars, Jean-Pierre Pernaut a exprimé son ressenti sur l’affaire PPDA sur le plateau des Grandes Gueules de RMC. Le 18 février, le parquet de Nanterre avait confirmé l’ouverture d’une enquête pour viols visant le présentateur Patrick Poivre d’Arvor, lequel a nié ces accusations.

«J’ai été très choqué», a confié Jean-Pierre Pernaut, «c’est lamentable que ce genre d’affaire sorte dans la presse». Il reproche au journal Le Parisien d’avoir publié des témoignages sur des faits dont la véracité doit encore être établie. «Il y a aujourd'hui deux plaignants et nous verrons qui est la victime. Pour l'instant, on ne peut rien dire d'autre», estime-t-il.

D’après les révélations du quotidien francilien, l’enquête a été ouverte à la suite d’une plainte de Florence Porcel, qui accuse le journaliste de l’avoir violée en 2004 dans son propre bureau à TF1, puis de lui avoir imposé une fellation en 2009 au siège de la société de production A Prime Group. D’autres témoins ont évoqué des avertissements envers les jeunes journalistes de «ne pas prendre l’ascenseur» avec Patrick Poivre d’Arvor.

Mensonges

Jean-Pierre Pernaut affirme que ces allégations sont des «mensonges», au prétexte que les journalistes cités dans Le Parisien n’auraient pas connu l’époque où PPDA travaillait chez TF1 (jusqu’en 2008). «L’ascenseur, c’était pas avec PPDA, c’était avec un autre et c’était un homme politique», indique-t-il, tout en reconnaissant dans son ancien collègue un «dragueur» qui «n’a jamais caché son amour pour les femmes».

M.Pernaut explique ensuite que le bureau de PPDA était situé au centre de la rédaction de TF1. «S’il s’était passé quelque chose, dans ce bureau, on l’aurait su», plaide-t-il, niant toute «loi du silence» ni dans la rédaction, ni chez la direction de TF1.

Le 19 février, Patrick Poivre d’Arvor s’est défendu sur sa page Facebook, «révolté» par ces accusations. «De toute ma vie je n’ai jamais obligé quiconque à une relation sentimentale, ni bien évidemment à une relation sexuelle», a-t-il insisté, affirmant posséder des preuves de son innocence. «Bien entendu je répondrai à toute convocation des enquêteurs pour rétablir mon honneur et la vérité des faits».

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