Ville Itälä, le directeur général de l'Olaf, a indiqué que ces intermédiaires réclamaient des acomptes sans toutefois donner de détails sur la livraison des doses.
«Ils envoient une offre, qui n'est pas réelle. En fait, il n'y a en tant que tel aucun vaccin attaché à l'offre d'après ce que nous avons vu jusqu'à présent», a-t-il précisé.
Ces pratiques sont le fait aussi bien de malfaiteurs professionnels que d'individus opportunistes liés à une longue chaîne d'intermédiaires se déployant au-delà des frontières européennes, a dit Ville Itälä.
Un coup sur la confiance de la population
L'Olaf n'a pas encore connaissance de l'introduction de vaccins contrefaits sur le marché européen mais ce phénomène arrivera, a-t-il poursuivi.
«Là où il y a beaucoup d'argent, les escrocs s'invitent», a-t-il dit.
«Il peut y avoir des conséquences financières. Mais il y a aussi un autre aspect - la confiance des gens. C'est pourquoi il est important maintenant d'empêcher cela, afin que les gens puissent être certains que s'ils vont se faire vacciner, ce sont par des vrais (vaccins)», a-t-il souligné.
En Italie, les autorités ont indiqué qu'elles enquêtaient sur une offre de vaccins anti-Covid transmise par des intermédiaires anonymes aux autorités régionales de Vénétie.