Une rixe entre bandes rivales aurait fait des blessés à Saint-Ouen

CC BY 2.0 / Frédéric BISSON / Abbatiale Saint-OuenSaint-Ouen (archive photo)
Saint-Ouen (archive photo) - Sputnik Afrique, 1920, 28.02.2021
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Deux bandes rivales se sont affrontées ce dimanche à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), à 700 mètres du commissariat de police. La rixe a fait trois blessés, dont deux touchés à la cuisse, relate France Bleu.

Trois personnes ont été blessées, dont deux par arme blanche à la cuisse, ce dimanche 28 février à Saint-Ouen(Seine-Saint-Denis), au niveau de la cité Charles Schmidt, lors d’un affrontement entre bandes rivales, annonce France Bleu.

Le pronostic vital des blessés ne serait pas engagé.

La rixe opposant une cinquantaine d’individus, dont la plupart étaient cagoulés, a commencé vers 14h00, précise l'amicale des «malheureux locataires du 26 rue Charles Schmidt» sur Facebook.

La cité Charles Schmidt est connue pour être un point de vente de stupéfiants, rappelle France Bleu. La police s’est rapidement rendue sur les lieux, le commissariat se trouvant à seulement 700 mètres de la cité. Les jeunes se sont alors dispersés, mais «le trafic a repris» dès que les forces de l’ordre sont parties, d’après l’amicale.

Un pacte entre trafiquants et résidents

En juillet, cette même amicale avait déjà demandé aux trafiquants de changer leurs habitudes pour pouvoir retrouver le calme pendant la nuit.

Et les dealers se seraient montrés compréhensifs. D’après le Parisien, ils ont placardé une affiche sur les murs de la cité appelant chacun à respecter le silence après 22 heures.

Fusillades à Saint-Ouen

Début octobre, quatre personnes ont été blessées dans une fusillade à Saint-Ouen, dans un quartier connu pour abriter un trafic de drogue.

Ces événements interviennent moins de trois semaines après la découverte des corps de deux jeunes de 17 et 25 ans dans une cave de la ville. Leur mort était là encore liée à une fusillade sur fond de trafic de drogue. Après le drame, le maire de Saint-Ouen a fait part de son indignation, en appelant au ministre de l’Intérieur.

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