Évoquées par Le Parisien, les images des caméras de surveillance du domicile de Gérard Depardieu, mis en examen pour viols et agressions sexuelles, ont permis d’enregistrer certaines scènes survenues entre l’acteur et la comédienne à l’origine de la plainte.
La vidéo en question montre leur rencontre qui a eu lieu le 7 août 2018 dans une habitation parisienne du célèbre acteur, âgé de 69 ans aux moments des faits, située dans le VIe arrondissement.
Tous deux discutent dans le salon, puis le comédien avance sa main vers la jeune femme âgée d’une vingtaine d’années pour réaliser une «pénétration digitale», selon cette dernière, indique le quotidien.
Selon M.Depardieu, il ne s’agissait cependant que de simples caresses. Ensuite, ils montent à l’étage l’un après l’autre, là où il n’y a aucune caméra.
La jeune comédienne affirme avoir agi «sous l’effet de la tétanie», poursuit le quotidien. Pendant leur deuxième rencontre du 13 août, la plaignante a déclaré avoir été violée pour la seconde fois. Selon ses dires, elle a accepté de le voir de nouveau, étant en proie à «un mécanisme de sidération et de déni».
L’analyse des échanges téléphoniques entre les deux comédiens constate la présence de nombreux messages «troublants». Dans l’un d’eux, Gérard Depardieu compare la jeune femme à la chanteuse «Barbara».
Déroulement de l’affaire
Peu de temps après les faits, la victime supposée a déposé une plainte à la gendarmerie de Lambesc dans les Bouches-du-Rhône. Elle a accusé la star de deux viols et d’agressions sexuelles.
Selon l’AFP, Gérard Depardieu est un ami de la famille de la jeune comédienne. L’acteur «conteste totalement les faits qui lui sont reprochés», a indiqué son avocat, Hervé Témime, cité par l’agence de presse.
Après que l’affaire avait été classée sans suite en juin 2019, en raison de l’absence d’infractions dénoncées dans les éléments de l’enquête, la victime a fait relancer les investigations en août 2020, en se constituant partie civile. Le nom de la plaignante n’est pas révélé, son avocat, Me Elodie Tuaillon-Hibon, demandant la préservation de la vie privée de sa cliente.
