Une jeune femme abat une girafe et se prend en photo avec son cœur – photos

© Photo Pixabay / AnteKante Un girafe
Un girafe - Sputnik Afrique, 1920, 23.02.2021
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C’est avec fierté qu’une chasseuse sud-africaine a diffusé sur les réseaux sociaux plusieurs photos sur lesquelles elle se trouve à côté d’une girafe tuée avec son cœur dans la main. Sa publication a provoqué une polémique et conduit au lancement d’une pétition.

Après avoir tué une girafe, une Sud-Africaine de 32 ans a posé avec son trophée et en a publié les photos sur sa page Facebook.

Arme à la main, elle se trouve à côté de l’animal abattu. C’est l’époux de cette chasseuse qui lui a offert ce «cadeau» à l’occasion de la Saint-Valentin. La partie de chasse dans un parc sud-africain lui a coûté environ 1.700 euros.

«Mon merveilleux mari savait que c’était mon rêve […]. J’étais littéralement comme une enfant pendant deux semaines, je comptais les jours. Ensuite, j’ai été submergée d’émotions», a écrit la femme dans une publication sur Facebook.

«GROS cadeau de Saint-Valentin»

Elle a également relayé des photos sur lesquelles elle a en main le cœur de la girafe.

«Vous êtes-vous déjà demandé à quel point le cœur d’une girafe est grand? Je suis aux anges avec mon GROS cadeau de Saint-Valentin!!»

500 animaux sauvages tués

Selon le Daily Mirror, cette jeune femme chasse depuis l’âge de cinq ans et a déjà tué 500 animaux sauvages, dont des lions, des léopards et des éléphants.

Face à des critiques de défenseurs des animaux, elle a affirmé que cette partie de chasse avait donné du travail à 11 personnes ce jour-là et que cette activité «protège des milliers d’emplois dans le tourisme».

«Cette partie de chasse a contribué à sauver de l’extinction de nombreuses espèces. Les seules personnes qui protègent ces animaux sont des chasseurs de trophée», a-t-elle également commenté au Daily Mirror.

Une pétition lancée

Pourtant, comme l’a expliqué au tabloïde britannique le Dr Mark Jones de la fondation Born Free, «les affirmations des chasseurs de trophée selon lesquelles ils se préoccupent de la conservation de la faune sont très trompeuses».

«La chasse aux trophées n’est pas un outil de conservation et ne contribue pas de manière significative aux communautés locales.»

Une pétition a d’ailleurs été lancée sur Change.org ayant pour but de «bannir la massacreuse Merelize van der Merwe de Facebook».

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