Près de 80% des Français estiment qu’il n’y a pas plus de racistes dans la police qu’ailleurs

© AFP 2024 ALAIN JOCARDDes policiers français
Des policiers français - Sputnik Afrique, 1920, 22.02.2021
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Un baromètre de la confiance politique publié par le Cevipof indique que plus de trois quarts des Français estiment qu’il n’y a pas plus de racistes dans la police que dans d’autres métiers. Ils sont plus de 80% à penser que les forces de l’ordre font l’objet d’agressions et manquent de moyens.

Dans un sondage Opinionway réalisé pour le Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences Po) publié lundi 22 février, un volet était consacré au rapport des citoyens à la police. 78% des Français considèrent qu’elle ne comporte pas plus de racistes que d’autres milieux professionnels. Ils sont 67% à penser qu’il y en a autant, et 11% à affirmer qu’il y en a moins.

En France, 18% des répondants estiment que le racisme est davantage présent chez les policiers qu’ailleurs. Une moyenne similaire est constatée en Allemagne et au Royaume-Uni. Cependant, 84% ont indiqué que les policiers font l’objet d’agressions et d’insultes.

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Ils sont encore 83% de Français à juger que la police n’a pas assez de moyens. Une proportion supérieure à celle de leurs voisins européens: 70% d’Italiens et 66% d’Allemands partagent la même opinion. Enfin, près de la moitié de la population française (49%) considère que les agents ne sont pas suffisamment sanctionnés en cas de faute, et 46% estiment qu’ils n’usent pas de la force à bon escient.

Beauvau de la sécurité

Ce lundi se tient la deuxième réunion du «Beauvau de la sécurité», sur le thème de l’encadrement des jeunes policiers. Entre le 8 février et le 17 mai, les représentants de la Police nationale, de la Gendarmerie nationale, des élus et des experts se rassemblent à huit reprises afin de débattre sur les mesures qui doivent donner lieu à une vaste réforme des forces de l’ordre d’ici 2022.

Cet exercice au format inédit avait été annoncé par Emmanuel Macron en décembre dernier dans un contexte tendu, entre l’affaire Zecler, la contestation de la loi Sécurité globale, ou encore ses propos sur les contrôles au faciès.

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