La propagation du Covid-19 dans les Alpes-Maritimes, département présentant le plus haut taux d’incidence de France, entraîne une situation «catastrophique», a affirmé Christian Estrosi sur Twitter.
Le maire de Nice s’inquiète notamment de la pression que l’épidémie fait peser sur les établissements de santé. S’attardant sur le cas du CHU de Nice, l’édile a précisé que 17 hospitalisations avaient eu lieu ce 21 février et que les services de réanimation peinaient à faire face à l’afflux de patients. Certaines opérations lourdes ont dû être reportées, a-t-il ajouté.
Situation sanitaire catastrophique au niveau départemental : 17 nouvelles hospitalisations depuis ce matin. Réanimation proche de la saturation, déprogrammations d’opérations lourdes au @CHUdeNice. Tous les établissements de santé du département sont concernés.
— Christian Estrosi (@cestrosi) February 21, 2021
Transfert de patients
Christian Estrosi a par la suite déclaré que la saturation menaçait d’autres hôpitaux, comme à Cannes et Antibes, et que ceux-ci étaient forcés de transférer leurs patients, parfois jusqu’au département voisin des Hautes-Alpes.
Transferts de patients de #Cannes vers Gap et d’#Antibes vers l’institut Arnault Tzanck et la polyclinique Saint-Jean faute de lit.
— Christian Estrosi (@cestrosi) February 21, 2021
On ne peut plus attendre.
L’ancien ministre a conclu en insistant sur la nécessité d’un «confinement a minima», voire d’un confinement généralisé, si le taux d’incidence venait encore à augmenter.
Et si d’ici mercredi, dans les #AlpesMaritimes, le taux d’incidence progressait encore de plus de 10%, de passer à un confinement généralisé.
— Christian Estrosi (@cestrosi) February 21, 2021
Le même jour sur Franceinfo, Christian Estrosi avait déjà fait part de sa colère contre un afflux de touristes entre Noël et le jour de l’An, ayant selon lui provoqué une hausse des infections. Il avait en outre demandé au ministre de l’Intérieur d'envoyer des renforts de police pour faire respecter les règles sanitaires.
En visite à Nice le 20 février, le ministre de la Santé avait déjà annoncé que des «mesures supplémentaires de protection» seraient prochainement prises pour les Alpes-Maritimes, n’écartant pas la possibilité d’un confinement partiel.