Ce 20 février, le tribunal municipal de Moscou a annoncé avoir diminué la peine de trois ans et demi d’Alexeï Navalny dans le cadre de l’affaire Yves Rocher. Il devra désormais rester emprisonné pendant environ deux ans et demi.
Peine purgée
La justice a considéré comme une peine purgée les mois pendant lesquels l’opposant s’était trouvé en résidence surveillée et dans un centre de détention provisoire.
Le tribunal municipal de Moscou a également confirmé le verdict du tribunal Simonovsky qui avait transformé le 2 février la peine avec sursis de M.Navalny en prison ferme.
La requête de la défense de M.Navalny visant à le laisser sortir de prison sur la base de la décision de la Cour européenne des droits de l'Homme a donc été rejetée, a annoncé aux journalistes l’avocate Olga Mikhailova.
La libération de Navalny exigée par la CEDH
Auparavant, la Cour européenne des droits de l'Homme avait ordonné que Moscou libère l’opposant. Le ministre russe de la Justice a indiqué que cette déclaration, «une ingérence grossière et flagrante», était «injustifiée et infondée».
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a également réagi à la décision de la CEDH en soulignant qu’elle aurait des conséquences «désastreuses» pour le droit international.