Le groupe Génération identitaire s’érige contre la décision du ministère de l’Intérieur qui a enclenché la procédure de sa dissolution mi-février. Le ministre Gérald Darmanin a alors donné à l’organisation 10 jours pour «répondre au contradictoire», lui reprochant un «discours de haine assumé» et la «volonté d’agir en tant que milice privée».
Les membres du mouvement se rassemblent ce samedi 20 février à Paris place Denfert-Rochereau, dans le XIVe arrondissement, à 14h.
Si l’action a été autorisée par la préfecture de police, une contre-manifestation des organisations antifascistes est aussi prévue dans le quartier de Montparnasse, sans pourtant être autorisée. Selon la préfecture, les organisateurs l’ont déclarée trop tard.
#SputnikVidéo | Thaïs d’Escufon sur l’imminente dissolution de #GénérationIdentitaire: «C’est une atteinte très grave à la liberté d’expression, à la liberté d’association»https://t.co/B3MAKuCH0a pic.twitter.com/NLNnAsLEL6
— Sputnik France (@sputnik_fr) February 20, 2021
Plusieurs centaines de manifestants scandaient «On est chez nous» et arboraient des pancartes «Dissous car identitaire».
#SputnikPhotos | «Elle aussi vous l’auriez dissous?»: des manifestants protestent contre la dissolution de #GénérationIdentitaire, arborant des pancartes avec des portraits de Jeanne d’Arc et de soldatshttps://t.co/B3MAKuCH0a pic.twitter.com/0TFW3sh4uQ
— Sputnik France (@sputnik_fr) February 20, 2021
#SputnikVidéo | @JeanMessiha présent à la manifestation contre la dissolution de #GenerationIdentitaire: «Il n'y a pas de raison de laisser la rue à l'anti-France» pic.twitter.com/e5lDbG78d2
— Sputnik France (@sputnik_fr) February 20, 2021
Les forces de l’ordre ont été mobilisées pour prévenir la formation du moindre cortège en marge de la manifestation de Génération identitaire, selon les informations de RTL.
#SputnikVidéo | Une contre-manifestation non autorisée #antifa a réuni plusieurs individus réclamant la dissolution de #GénérationIdentitaire pic.twitter.com/YBgKtWoaNV
— Sputnik France (@sputnik_fr) February 20, 2021
En janvier 2021, une enquête a été ouverte pour «provocation publique à la haine raciale» suite à une opération anti-migrants dans les Pyrénées du groupuscule.
La pétition lancée par le mouvement contre sa dissolution a recueilli à ce jour plus de 33.000 signataires.