Génération identitaire: interpellation musclée de Jérôme Rodrigues lors d’une contre-manifestation – vidéos

© AFP 2024 ANNE-CHRISTINE POUJOULATJérôme Rodrigues interpellé en marge d'une manifestation pour la dissolution de Génération identitaire, le 20 février
Jérôme Rodrigues interpellé en marge d'une manifestation pour la dissolution de Génération identitaire, le 20 février - Sputnik Afrique, 1920, 20.02.2021
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Le Gilet jaune Jérôme Rodrigues a été brièvement interpellé par la police à Paris alors qu’il participait à un contre-rassemblement interdit par la préfecture, non loin d’une manifestation autorisée contre la dissolution de Génération identitaire.

Lors d’une manifestation organisée en opposition à celle de Génération identitaire, le célèbre Gilet jaune Jérôme Rodrigues a été interpellé par la police ce samedi 20 février. 

​Rassemblés en guise de réponse à la manifestation du mouvement menacé de dissolution par le gouvernement, les militants antifascistes ont tenté de rejoindre celle-ci, donnant lieu à de brèves tensions. Plusieurs personnes ont été interpellées, dont Jérôme Rodrigues qui refusait de se soumettre à un contrôle policier, selon BFM TV.

Le rassemblement interdit s’est tenu dans le XVe arrondissement, à moins d’un kilomètre de la place Denfert-Rochereau, point de rencontre des membres de Génération identitaire.

L’arrestation jugée «abusive» par certains a suscité une vague d’indignation tant chez des personnalités politiques que chez les internautes. Les demandes de libération ne se sont pas fait attendre.

Jérôme Rodrigues a été emmené au commissariat du Ve arrondissement puis relâché sans poursuites en fin d’après-midi, a confirmé son avocat au Parisien.

Sa garde à vue a duré trois heures et demie et une plainte a été déposée, a fait savoir ensuite Arié Alimi.

Une manifestation illégale

Le rassemblement a été organisé par des organisations antifascistes dans le quartier de Montparnasse en signe de protestation contre un autre événement – la manifestation de soutien à Génération identitaire que le gouvernement envisage de dissoudre. Un «discours de haine assumé» lui est notamment reproché.

La manifestation avait en fait été interdite par la préfecture de police en raison d’une déclaration «hors délai» du rassemblement.

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