Une fête clandestine qui avait réuni en novembre dernier, durant le second confinement, environ 300 personnes, dont un étudiant parisien, a mal tourné pour ce dernier.
Lors de cette soirée qui se déroule à Joinville-le-Pont, dans le Val-de-Marne, les policiers interviennent pour tapage nocturne et rixe à l'intérieur d’un domicile et font usage de grenades de désencerclement. Le jeune homme dit avoir vu un engin arriver à ses pieds. L’instant d’après, il a l’œil en sang, mais il parvient à sortir.
«J'ai demandé aux policiers d'appeler les pompiers, mais ils m'ont répondu de me dém*rder... Son collègue m'a répondu: "Il te reste un œil"», témoigne-t-il devant France 3.
Son ami appelle les pompiers et le blessé est emmené à l’hôpital. C’est ici qu’il apprend que son œil droit est condamné et qu’il est opéré dans la nuit pour sauver l’autre.
Enquête confiée à l’IGPN
Aujourd’hui, le jeune homme porte plainte pour violences volontaires en réunion par dépositaire de l’autorité publique avec usage d’armes.
«Les policiers, eux reconnaissent l’usage de grenades de désencerclement, après avoir été pris pour cible dans le loft», déclare pour sa part l’avocat de l’étudiant.
Une enquête a été ouverte et confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), a appris France 3.