Washington appelle Ankara à se débarrasser des S-400 russes

© Sputnik . Vitali Ankov / Accéder à la base multimédiaUn système de défense antiaérienne S-400
Un système de défense antiaérienne S-400 - Sputnik Afrique, 1920, 15.02.2021
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Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, s’est pour la première fois entretenu avec le chef de la diplomatie turque, l’appelant notamment à se débarrasser des systèmes de défense anti-aérienne de fabrication russe S-400.

Ankara devrait renoncer aux systèmes de missiles S-400 achetés à la Russie, a déclaré ce lundi 15 février Antony Blinken, le secrétaire d’État américain, lors de son premier entretien téléphonique avec son homologue turc Mevlut Cavusoglu, a annoncé le service de presse du département d’État.

«Le secrétaire d’État Blinken a appelé la Turquie à ne pas garder les systèmes de missiles sol-air russes S-400. Il a en outre exprimé son soutien aux négociations entre la Turquie et la Grèce, deux membres de l’Otan», a indiqué le service de presse dans un communiqué.

MM.Blinken et Cavusoglu ont ensuite annoncé l’intention de leurs pays d’œuvrer ensemble pour le règlement du conflit en Syrie.

Réaction aux accusations d’Erdogan sur des Turcs tués en Irak

Par ailleurs, M.Blinken a présenté ses «condoléances suite à la mort d’otages turcs dans le nord de l’Irak».

Selon lui, la responsabilité de ces 13 morts repose sur les «terroristes du PKK», réagissant ainsi aux propos du Président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui avait accusé ce lundi 15 février les États-Unis de soutenir «les terroristes» kurdes.

Ankara estime que le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a exécuté 13 Turcs, principalement des membres des forces de sécurité, dont les corps avaient été retrouvés dans une grotte dans le nord de l’Irak.

Les S-400 d’Ankara

Ankara a signé un contrat avec Moscou de livraison de systèmes de missiles S-400 en 2017. La Turquie a ainsi été le premier pays de l’Otan à acquérir ces systèmes de défense anti-aérienne.

Sa décision a provoqué une réaction négative de l’Otan et des États-Unis. Ces derniers n’ont eu de cesse de pousser la Turquie à renoncer aux S-400. Face au refus de celle-ci, Washington l’a exclue du programme de production des chasseurs-bombardiers F-35 et a menacé d’adopter des sanctions unilatérales contre Ankara.

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