Les cartes de Saint-Valentin semblent avoir évolué vers l’humour noir au sein de la police de Los Angeles (LAPD).
Une enquête a été lancée le 13 février après que l’un des agents a rapporté à sa hiérarchie qu’une carte de Saint-Valentin avec la photo de George Floyd et l’inscription «You take my breath away» (tu me coupes le souffle, ndlr) circule secrètement dans ses rangs.
La phrase pourrait être vue comme un compliment ou une déclaration d’amour, mais couplée avec la photo de George Floyd, elle se rapporte délibérément à son décès. Cet Afro-Américain est mort étouffé le 25 mai dernier par un policier blanc qui avait posé son genou sur son cou.
Callous, unrepentant LAPD officers shared a ‘Valentine’ image of George Floyd with the caption ‘You take my breath away’!
— KittyPooh (@KittyPo80176717) February 15, 2021
*That's outrageous! https://t.co/eY2CXQ1PzY pic.twitter.com/RkXffQMzEo
Une enquête en cours
«Notre enquête vise à déterminer l'exactitude des allégations tout en renforçant notre tolérance zéro envers les opinions racistes», a déclaré le chef de la LAPD, Michel Moore au Los Angeles Times. Si le département confirme que les agents ont diffusé l'image, «ils trouveront ma colère», a-t-il ajouté.
L’agent qui avait déposé la plainte doit être interrogé ce lundi 15 février. Selon le chef de la police, l'objectif du département est de déterminer exactement où et comment l'image a pu entrer sur le lieu de travail et être mise en ligne et qui peut être impliqué.
At this point the Department has not identified any actual postings in the workplace or identified that it was in fact our department employee who created the image. We have raised the apparent existence of the image and directed commands to survey the worksites for it.
— LAPD HQ (@LAPDHQ) February 14, 2021
«À ce stade, le département n’a identifié aucune publication réelle sur le lieu de travail ni établi que c’était un employé de notre service qui avait créé l'image», a en outre tweeté la police.
Michel Moore a ajouté que la police enquêterait particulièrement sur deux comptes Instagram potentiellement liés à des agents de police.