Dans une tribune pour le HuffPost, la chanteuse et comédienne Camélia Jordana a tenu à répondre ce 12 février aux attaques et critiques auxquelles elle fait face ces derniers mois.
«À l’heure où l’on me prête une parole qui n’est pas la mienne, je me dois d’écrire pour la première fois», insiste-t-elle.
Paroles «sorties du contexte»
Militante féministe et antiraciste française, la chanteuse est au cœur de pas mal de polémiques. Ainsi, lors d’un entretien accordé fin janvier à L’Obs, elle avait déclaré:
«L'ensemble de ces chansons disent que si j'étais un homme, je demanderais pardon, je questionnerais les peurs et je prendrais le temps de m'interroger. Car les hommes blancs sont, dans l'inconscient collectif, responsables de tous les maux de la Terre.»
La phrase est née d’une agression vécue par Camélia Jordana et qu’elle a ensuite qualifiée comme étant «sortie de son contexte». Dans sa tribune, elle explique que sa «prétendue haine de l’homme, qu’il soit blanc ou non, est une pure invention».
Elle dénonce des «fausses polémiques»
Dans sa lettre, elle revient également sur la polémique engendrée par ses propos sur Catherine Deneuve et Brigitte Bardot, qu’elle avait accusées de représenter «l'anti-féminisme par excellence» dans une autre interview à Paris Match. Elle insiste pourtant sur le fait que ses propos sont régulièrement «transformés et détournés de leur sens».
«Catherine Deneuve, Jane Birkin et Daniel Auteuil [sont des, ndlr] immenses artistes que j’admire au plus haut point depuis l’enfance. Les voilà elles et lui aussi devenir sujets de propos que je n’ai pas tenus et de fausses polémiques», tranche la chanteuse.