Ces cinq personnes, âgées de 18 à 29 ans, ont été interpellées en Loire-Atlantique, en Moselle, dans le Calvados, la Marne et les Hauts-de-Seine dans le cadre de l'affaire Mila, a annoncé le parquet de Paris à l'AFP.
Elles ont placées en garde à vue pour «cyberharcèlement» et «menaces de mort» dans le cadre des investigations menées par le pôle national de lutte contre la haine en ligne, récemment créé au sein du parquet de Paris.
Une enquête ouverte
Une enquête avait été ouverte mi-novembre par le parquet de Vienne (Isère) après les réactions suscitées par une nouvelle publication de la jeune fille sur le réseau social TikTok.
Mais ce dernier s'était dessaisi début décembre au profit du pôle national de lutte contre la haine en ligne, afin de permettre la centralisation des investigations à mener dans différentes régions de France.
C'est la division de lutte contre les crimes de haine de l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité, les génocides, les crimes de guerre et les crimes de haine (OCLCH), saisie par le parquet, qui a procédé aux interpellations.
Dans sa nouvelle vidéo, Mila, déjà menacée de mort pour avoir publié en janvier 2020 une vidéo devenue virale dans laquelle elle proférait de virulentes critiques sur l'islam, s'en prenait à ses détracteurs en déclarant: «Et dernière chose, surveillez votre pote Allah, s'il vous plaît. Parce que mes doigts dans son trou du cul, j'les ai toujours pas sortis».