Le syndicat Unité SGP Police FO a fait part le 6 février de l'incompréhension des fonctionnaires de Montpellier qui ont appris que trois auteurs présumés de 35 cambriolages ont été remis en liberté en attendant d'être jugés, informe un communiqué de presse publié sur Twitter.
➡️COMMUNIQUÉ DE PRESSE @usgp34 suite à l'affaire des cambriolages qui ont frappé MONTPELLIER ces derniers mois et où les enquêteurs #SD34 ont su mettre l'engagement nécessaire@MDelafosse @CoteMontpel @midilibre @F3Languedoc @GazetteLive34 @myMetropolitain @bleuherault pic.twitter.com/U47fb4qfz8
— UNITÉ SGP POLICE 34 (@usgp34) February 6, 2021
Selon Midi libre, trois individus sont âgés de 18 à 32 ans.
Les suspects ont été interpellés dans des squats de la ville la semaine dernière, précise le média.
Lors des perquisitions, les enquêteurs ont retrouvé des dizaines d’objets volés: montres, ordinateurs, clarinette, vélo, bijoux, hi-fi, blouson.
La police du département a diffusé des photos du butin pour que les victimes se reconnaissent. Le quotidien indique que 12 se sont déjà manifestées.
— Police nationale 34 (@PoliceNat34) February 5, 2021
Les trois individus ont été déférés au parquet le 5 février et devaient être jugés dans le cadre d’une comparution immédiate, mais leur procès a été renvoyé à début d’avril. En attendant, les juges ont décidé de les remettre en liberté, sous contrôle judiciaire.
Mécontentement des forces de l’ordre
Une décision mal perçue par les enquêteurs «qui se sont impliqués pendant de longues semaines dans un dossier qui touchait de nombreux quartiers de Montpellier et de nombreuses victimes», indique le syndicat Unité SGP Police 34.
➡️COMMUNIQUÉ DE PRESSE @usgp34 suite à l'affaire des cambriolages qui ont frappé MONTPELLIER ces derniers mois et où les enquêteurs #SD34 ont su mettre l'engagement nécessaire@MDelafosse @CoteMontpel @midilibre @F3Languedoc @GazetteLive34 @myMetropolitain @bleuherault pic.twitter.com/U47fb4qfz8
— UNITÉ SGP POLICE 34 (@usgp34) February 6, 2021
Il souligne que les deux auteurs principaux étaient étrangers et sans domicile fixe, donc pourraient disparaître et ne pas se présenter à leur procès.
Dans son communiqué, le syndicat affirme ne pas douter «un seul instant que toutes les formes de droit ont été respectées», mais «s’interroge sur le message véhiculé par cette décision».
«Incompréhension et résignation finissent par affecter l’engagement et le professionnalisme de nos collègues, pourtant au service des victimes et des citoyens», ajoute les forces de l’ordre.