À Toulouse, des squatteurs se sont installés dans l’habitation d’un octogénaire en son absence. L’ancien employé de la Dépêche du Midi, qui relate cette information, lutte depuis septembre contre l’occupation de sa maison où il a grandi.
L’homme, 88 ans, faisait des allers-retours entre sa propriété et un appartement loué qui le permettait d’être non loin de sa femme installée en Ehpad. Depuis le 26 septembre, des individus, visiblement quatre ou cinq, s’étaient installés dans l’habitation.
Bien qu’une plainte ait été déposée par l’octogénaire et sa fille, la police n’a rien pu faire, «puisque les intrus occupaient les lieux depuis plus de 48 heures».
«Comme toutes les serrures ont été changées, nous n’avions pas de trace d’effraction», selon la fille de la victime.
La trêve hivernale en cause
Une fois la procédure engagée devant la justice, la famille espérait pouvoir récupérer sa maison. Mais le tribunal a expliqué que l’expulsion des individus n’est pas possible «jusqu’au mois d’avril à cause de la trêve hivernale».
«Ce samedi après-midi, les volets électriques de la maison sont effectivement ouverts, ainsi qu’une fenêtre. Plusieurs vélos sont posés au pied de l’escalier qui mène à la porte d’entrée. La présence des squatteurs est indéniable. Ils utilisent l’eau et l’électricité», explique le retraité.
Pour rejoindre sa femme en Ehpad, il envisageait de vendre sa maison.
«Je ne sais pas comment je vais faire si au mois de juin ces messieurs ne s’en vont pas et si je ne peux pas vendre la maison. J'aimerais finir mes jours auprès de mon épouse, depuis 65 ans qu'on est ensemble, vous vous rendez compte, c'est la première fois qu'on est séparés», regrette l’octogénaire au micro de RTL.