Ces clichés de Macron mimant les gestes barrières font le bonheur des internautes – photos

© AFP 2024 IAN LANGSDON / POOLEmmanuel Macron
Emmanuel Macron - Sputnik Afrique, 1920, 07.02.2021
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Le Président de la République a tenu à rappeler certains gestes barrières en publiant plusieurs photos de lui sur son compte Instagram. Des clichés qui ont suscité moqueries et détournements sur la Toile, notamment de la part de la députée Mathilde Panot et de l’humoriste Jean-Marie Bigard.

Samedi 6 février, quatre photos ont été publiées sur le compte Instagram officiel d’Emmanuel Macron. Toutes légendées «chaque geste compte», elles mettent en scène le chef de l’État en train d’effectuer des gestes barrières: port du masque, lavage des mains, aération de la pièce, sans oublier l’installation de l’application «Tous AntiCovid». Peu d’internautes semblent toutefois avoir pris le message au sérieux. 

L’un des premiers détournements et l’un des plus partagés sur Twitter est celui de la députée du groupe La France insoumise Mathilde Panot qui a ajouté à la série une photo de M.Macron accompagnée du message «laisser crever les pauvres».

L’humoriste Jean-Marie Bigard y est aussi allé de son commentaire, partageant la photo montrant le Président ouvrir une fenêtre de l’Élysée. «Comme quoi, je suis pas le seul à péter dans le canapé», plaisante-t-il.

«Typo façon pub de parfum»

Tantôt moqueuses, tantôt critiques, d’autres réactions se sont fait entendre sur les réseaux sociaux. L’avocat Régis de Castelnau reproche par exemple au chef de l’État un côté «minet exhibitionniste influenceur» qui ne serait pas à la hauteur de la fonction qu’il exerce.

Au-delà des photos elles-mêmes, la police d’écriture sélectionnée en a interpellé plus d’un. «Emmanuel Macron à deux doigts de gentrifier les gestes barrières à coups de typo façon pub de parfum», commente en ce sens un rédacteur web.

Le Scrabble de Castex

Le Premier ministre Jean Castex a lui aussi étonné avec une publication datant de cette nuit, inscrivant «tenir ensemble» sur un plateau de Scrabble.

Une illustration qui fait sans doute référence à l’expression qui a fait le titre de son entretien exclusif à Ouest France publié vendredi 5 février: «Matignon, c’est comme au Scrabble, les mois comptent triple!».

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