Le post d’un conducteur de Transilien publié le 3 février sur Twitter a touché près de 9.000 internautes. Il y raconte l’histoire qui lui est arrivée la veille au soir dans les Hauts-de-Seine quand il a évité de percuter une femme tentant de se jeter sous les roues.
Madame, ce soir à la Défense vous avez voulu nous quitter, mais vous n'avez pas choisi le bon train, le mien. Je vous ai aperçu de loin malgré l'obscurité de la gare et je vous ai épargné à 2 mètres près. J'avais décidé de ne pas vous permettre de faire de la peine...
— Séb le mécano (@TheWorldzyourz) February 3, 2021
Son tweet est adressé à la suicidaire: «Madame, ce soir à La Défense vous avez voulu nous quitter, mais vous n'avez pas choisi le bon train, le mien. Je vous ai aperçue de loin malgré l'obscurité de la gare et je vous ai épargnée à deux mètres près».
Plus loin, il insiste qu’«après cet événement, vous avez le droit à une nouvelle chance de recommencer et d'espérer avoir une vie meilleure que celle qui vous a poussé à faire ce geste désespéré.»
... à vos proches. Après cet événement, vous avez le droit à une nouvelle chance de recommencer et d'espérer avoir une vie meilleure que celle qui vous a poussé à faire ce geste désespéré.
— Séb le mécano (@TheWorldzyourz) February 3, 2021
Quant à moi, j'ai repris mon petit bonhomme de chemin. J'ai fini ma journée de service...
Tromper la mort en pleine épidémie
Le conducteur a expliqué au Parisien qu’il avait déjà la main sur le frein et avait «accentué machinalement (le) freinage puis j'ai frappé le bouton-poussoir d'urgence qui se trouve dans tous les trains». Ce dispositif permet de stopper rapidement. La femme a ensuite été prise en charge «par des collègues».
Elle a été choquée sans être blessée, précise France Bleu.
Le message a ému les internautes qui ont laissé des commentaires «touchants», selon l’auteur. Il en a eu de la part «des gens qui proposent d'aider cette dame, de l'héberger à la campagne», a-t-il raconté à France Bleu.
«C'est vrai qu'on traverse une période difficile avec le Covid, c'est la mort tous les jours». Ici «on a fait un petit pied de nez à la mort».