La propagation des variants britannique et sud-africain du nouveau coronavirus présente une menace importante, a déclaré le chef du gouvernement français Jean Castex.
«Nous faisons face à un nouveau risque, la propagation des variants, anglais et sud-africains, beaucoup plus contagieux. Ces variants constituent une menace bien réelle et ils progressent sur le territoire en termes de diffusion», a fait valoir le Premier ministre français lors de la grande conférence de presse hebdomadaire sur le Covid-19.
Selon lui, depuis le 8 janvier dernier, la part de malades atteints par les variants du coronavirus est passée d'environ 3,3% à 14%. Le ministre de la Santé Olivier Veran a quant à lui fait état de quatre cas du variant brésilien enregistrés en France, notamment dans le Var.
Éviter un reconfinement national
Le chef du gouvernement a ainsi appelé «à la mobilisation des Françaises et des Français» pour ne pas avoir à imposer un nouveau confinement tout en soulignant que cette possibilité n'était pas à exclure.
«Si nous y sommes contraints, nous n'hésiterions pas», a prévenu Jean Castex.
Dans le même temps, il a indiqué qu'un nouveau confinement «ne pouvait s’envisager qu’en tout dernier recours»:
«La situation ne le justifie pas à ce jour. Notre niveau d’incidence est certes élevé, mais il reste encore inférieur à ce qu’il était en octobre dernier, alors même que nous dépistons toujours autant», a expliqué le Premier ministre.
Plus tôt dans la journée, le ministère des Outre-mer avait annoncé le reconfinement de Mayotte, une mesure qui durera un peu moins d’un mois et entrera en vigueur le 5 février à 18h00 heure locale.