Un ministère dirigé par un «tsar de la réalité» réclamé dans le NYT pour combattre les fake news

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Fake News - Sputnik Afrique, 1920, 03.02.2021
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Interrogés par le New York Times, certains spécialistes proposent de créer une institution dirigée par un «tsar de la réalité» nommé par Joe Biden pour lutter contre les fausses informations suite à l’élection présidentielle et à l’heure où celles-ci sont nombreuses au sujet du Covid-19.

Afin de lutter contre «la désinformation et l'extrémisme domestique», le New York Times évoque la nécessité de mettre en place une institution de contrôle des informations gérée par un «tsar de la réalité», option proposée par divers spécialistes.

Selon eux, la réponse gouvernementale à l’apparition de fausses informations et à l’extrémisme national, répartie entre plusieurs institutions, n’est pas à la hauteur des attentes en raison de chevauchements inutiles.

Deux problèmes se profilent et auxquels il faut remédier: les désinformations sur le Covid-19 et sur la fraude électorale, estime Renée DiResta, chercheuse en désinformation à l'Observatoire Internet de Stanford, citée par le NYT.

«Une petite dystopie»

Quant au chroniqueur Kevin Roose, il reprend l’expression «tsar de la réalité» pour décrire l’éventuel dirigeant du groupe de travail indispensable pour gérer la réponse stratégique à la diffusion d’informations jugées fausses par le gouvernement, ainsi qu’aux théories du complot.

«Cela semble être une petite dystopie, je le consens», poursuit-il, «mais écoutons-les». Ce groupe de travail serait «la pointe de la lance». Il tiendrait des réunions régulières avec les réseaux sociaux pour exiger des «changements structurels».

D’après ces experts, l'administration Biden doit faire pression pour que les algorithmes de Twitter, Facebook, YouTube soient plus transparents, notamment celles qui gèrent les fils d’actualité et les recommandations dont certaines amènent les utilisateurs vers des groupes privés considérés comme des foyers de théories du complot et d’opinions extrémistes.

«Nous devons ouvrir le capot sur les médias sociaux afin que les avocats des droits civiques et les véritables organisations de surveillance puissent enquêter sur les violations des droits humains permises ou amplifiées par la technologie», insiste Joan Donovan, directrice de recherche dans les médias à l’université Harvard.

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