Le développement de méthodes de traitement neurophysiologiques, y compris l'implantation de puces, permettra de rivaliser avec les comprimés dans cinq à dix ans, a déclaré à Sputnik Mikhaïl Lebedev, un des chercheurs russes de l'institut Skolkovo des sciences et technologies (Skoltech).
«Au lieu d'un comprimé, vous aurez des implants minces dans certaines zones, et pas nécessairement le cerveau, n'importe quel organe peut être implanté (…). Il y aura des progrès que nous ne pouvons même pas deviner maintenant», a-t-il déclaré.
Des neuroprothèses pour «réparer» le cerveau
Le professeur a expliqué qu’il s’agissait de neuroprothèses fonctionnant sur le principe que si le cerveau «se détériore», il peut être «réparé».
«Par exemple, s'il y a une lésion de la moelle épinière, alors nous pouvons dupliquer le signal du cerveau, contourner la lésion médullaire et envoyer le signal aux muscles du bras ou au stimulateur, ainsi le bras paralysé bouge».
Une autre mission
En outre, il a évoqué «une autre tâche ambitieuse»:
«Disons que la zone cérébrale A est endommagée, ce qui a transmis un signal de la zone B à la zone C. Nous faisons une prothèse pour une zone A, l'insérons dans le cerveau et la remplaçons fonctionnellement. Cela n'a pas encore été fait, mais cela est possible dans l'avenir».
Une expérience d’implantation réussie
La start-up d’Elon Musk Neuralink a implanté une puce connectée dans le cerveau d’un singe qui lui permet de jouer aux jeux vidéo, a indiqué le 31 janvier l’entrepreneur lors du show Good Time sur le réseau social Clubhouse.
Elon Musk a promis une vidéo du singe dans un mois.