«Ça m'a maintes fois traversé l'esprit de faire un restaurant clandestin»: le chef étoilé Guy Savoy sur les confinements

© AFP 2023 CHRISTOPHE ARCHAMBAULTGuy Savoy
Guy Savoy - Sputnik Afrique
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Alors que le secteur de la restauration souffre des conséquences de la politique de «stop-and-go» du gouvernement, le chef cuisinier triplement étoilé Guy Savoy a confié sur BFM TV avoir éprouvé des «moments d’angoisse» qui l’ont même poussé à songer à ouvrir un restaurant clandestin.

Invité samedi 30 janvier sur BFM TV, Guy Savoy, chef cuisinier triplement étoilé, a confié avoir pensé rouvrir clandestinement un restaurant malgré les restrictions liées au Covid-19.

​«Bien sûr que ça m'a maintes fois traversé l'esprit de faire un restaurant clandestin», explique-t-il.

Il indique qu’il a fallu «faire un vrai mouvement» pour ne pas se laisser tenter par ce désir, en le jugeant «compréhensible» «parce qu'au-delà des frais fixes de nos maisons, après il y a nos vies personnelles».

Les conséquences de la politique de «stop-and-go»

Guy Savoy fait part également de «moments d’angoisse» face aux déconfinements et reconfinements qui mettent en danger le secteur de la restauration.

​«Cette confusion n'est absolument pas rassurante. Et surtout, là aujourd'hui, plus les jours passent et plus on s'aperçoit qu'on est de moins en moins rassurant autour de nous et qu'on est de moins en moins rassuré. Bien évidemment on pense à plein de choses», indique-t-il en disant craindre de «se retrouver sans revenu, les réserves ayant fondu».

Ils rouvrent leurs portes et finissent en garde à vue

En bravant l'interdiction en vigueur, adoptée face à l'épidémie de Covid-19, un restaurateur de Marseille a rouvert son établissement le 28 janvier. Lors d’un contrôle de police des bars, il a été placé en garde à vue pour mise en danger de la vie d'autrui. Selon France 3, le restaurateur a été relâché le jour même. Le quotidien n’a pas d’informations sur les éventuelles charges qui ont pu être maintenues contre lui.

Son confrère de Nice qui avait décidé le 27 janvier d'ouvrir exceptionnellement son établissement, le Poppies, situé en plein centre de Nice, a été aussi placé en garde à vue… mais pas pour avoir bravé les consignes sanitaires, mais en raison de l’emploi d’une personne étrangère sans papiers.

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