Pendant son point de presse du vendredi 29 janvier, la porte-parole du Président américain Jen Psaki a été interrogée sur la responsabilité de la Russie dans l’empoisonnement présumé d’Alexeï Navalny et la récente conversation entre Vladimir Poutine et Joe Biden.
«Le Président […] ne se retenait pas au sujet de plusieurs préoccupations concernant nombre… d’actions du Kremlin et du gouvernement russe», a-t-elle déclaré, avant de préciser qu’un rapport du renseignement suivait son cours sur une attaque informatique massive contre les États-Unis et sur l’empoisonnement présumé d’Alexeï Navalny, dont l'administration Biden accuse le gouvernement russe.
Voulant aller plus loin dans ces accusations, elle s’est finalement perdue dans ses pensées.
«Je perds le fil de ma pensée», a-t-elle avoué.
En outre, elle a désigné comme secrétaire général de l’Onu le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg et a promu au poste de Président le secrétaire d’État Antony Blinken.
«Je l’ai nommé Président Blinken, c’est une promotion, mais qui sait», a-t-elle plaisanté.
Plus médiatisée en Russie qu’aux USA
Mme Psaki est connue pour ses propos contradictoires et pour sa critique violente contre Moscou, notamment en lien avec le référendum en Crimée et le rattachement de la péninsule à la Russie. Elle impute son image négative dans les médias russes à de la «propagande».
Elle est ainsi peut-être plus médiatisée en Russie que dans son propre pays, étant la cible de nombreuses critiques et parodies essentiellement suite à ses bourdes lors de l’exposé de différents problèmes de politique internationale.
Les plus notoires sont ses propos sur le gaz naturel «transporté depuis l’Europe occidentale en Russie via l’Ukraine», ses menaces de dépêcher la marine américaine vers les côtes biélorusses ou son «je dois le préciser au bureau» devenu traditionnel.