«À force d'être enfermés, provoqués, méprisés, attention les Français sont de plus en plus nombreux à vouloir le révoquer. On ne compte plus les appels au déclenchement de l'article 68 (de la Constitution) sur la destitution du Président de la République», a affirmé le président de Debout la France, lors de ses vœux à la presse, en citant un appel dans ce sens du chanteur Francis Lalanne.
«Faudra-t-il en arriver là, pour qu'il rende des comptes à la nation, pour qu'il cesse de détruire notre démocratie, pour qu'il cesse de nuire?» a-t-il demandé. «Il y a urgence à changer de politique avant l'explosion populaire», a ajouté le député de l'Essonne, qui ne souhaite «pas qu'on en arrive là» parce qu'il est «respectueux des institutions».
Mais «à un moment, quand des ordres sont stupides et inefficaces, le peuple se rebelle», a prévenu Nicolas Dupont-Aignan, qui a déjà manifesté aux côtés de l'ex-FN Florian Philippot près du ministère de la Santé contre la «coronafolie».
«À l'enfermement à perpétuité», il a dit «préférer rendre le contrôle effectif» aux frontières, distribuer des masques FFP2 aux plus fragiles, doubler les lits de réanimation. Il a aussi défendu la réouverture des restaurants.
Le duel Le Pen-Macron le déçoit
Le candidat à l'Élysée a par ailleurs jugé «prometteur» le taux de 7% de voix dont le crédite un récent sondage Harris Interactive.
Il a aussi fustigé à nouveau le duel Le Pen-Macron annoncé pour le second tour en 2022. «C'est un peu comme au foot. Quand on veut battre l'équipe adverse, on ne met pas les mauvais joueurs sur le terrain. Marine Le Pen n'est pas la meilleure joueuse à mettre sur le terrain pour battre Emmanuel Macron», a-t-il dit.
L'ancien allié de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle de 2017 a choisi cette fois de faire cavalier seul. Ce qui a généré des départs de cadres de DLF vers le RN, que M.Dupont-Aignan a recensé à 38 personnes, sur 12.000 adhérents.