En temps de Covid-19, les élèves à travers le monde doivent poursuivre leur éducation de manière virtuelle. Or, certains d’eux se sont vite adaptés aux nouvelles règles et sont même parvenus à tourner les choses en leur faveur.
Ainsi, le présentateur de télévision britannique Chris Arnold a partagé dans un tweet les observations de sa femme, enseignante, lors des classes en ligne. Il raconte que l’un des élèves a eu l’idée de changer périodiquement son nom dans Zoom pour «En train de se connecter» afin de faire croire à l'enseignant qu’il avait du mal à se connecter. Cela a permis à l'adolescent d'esquiver les questions du professeur pendant plusieurs semaines, écrit Chris Arnold.
«Ce garçon n'a pas besoin de se soucier de son éducation, c'est déjà un vrai génie», conclut-il.
My wife is a teacher and apparently one kid has been changing his name to 'Reconnecting' during the Zoom lessons so that he doesn't get asked any questions. Been doing it for weeks. The lad doesn't need to worry about his education, he's already a bona fide genius.
— Chris Arnold (@ChrisArnoldInc) January 25, 2021
Sa publication est rapidement devenue virale, et de nombreux parents ont également décidé de partager des astuces de leurs enfants.
Des GIF sur avatars, des chats secrets, des pranks…
Un homme a par exemple raconté que son fils avait «mis une image GIF de son propre visage sur son avatar» pour créer l’impression qu’il «regardait constamment l'écran de l'ordinateur».
En outre, les enfants créent des «chats secrets pour tricher aux tests ou pour aider celui qui s'est vu poser une question alors qu'il ne faisait pas attention».
My son said some of his friends had set a looped moving image of themselves staring at the computer screen as their profile pic. Also lots of kids having private chatrooms to cheat on tests or in case someone gets called on in a lesson and wasn't paying attention
— Laurence Knight (@lhknightbbc) January 26, 2021
Certains ont révélé la façon dont leurs enfants jouaient avec leurs camarades de classe. Par exemple, ils se connectaient à Zoom «sous le nom de quelqu'un d'autre», puis publiaient «des messages grossiers dans le salon de discussion». En conséquence, les enseignants «ne parvenaient pas à trouver le coupable, car il y avait plusieurs personnes portant le même nom» dans la conversation en même temps.
We’ve seen “buffering...” and also kids setting their names to the name of another kid in the class and then posting rude comments in the chat. You can’t prove who it was because there’s now multiple kids with the same name!
— Adam Colthorpe (@adamcolthorpe) January 26, 2021