Il existe des différences de symptômes entre une infection entraînée par le variant britannique du coronavirus et une infection classique, indique une enquête du Bureau de la statistique nationale du Royaume-Uni (ONS).
Si les personnes infectées par le nouveau variant peuvent ressentir les symptômes traditionnels comme la toux, la fièvre ou l’essoufflement, elles sont ainsi moins sujettes à la perte du goût et de l’odorat.
L’enquête, menée durant plusieurs mois par l’ONS, précise également que les cas asymptomatiques sont moins présents chez les personnes contaminées par le variant britannique.
Rapports sociaux
L’étude de l’ONS tente également de dresser un panorama des rapports sociaux au Royaume-Uni depuis juillet 2020. Sans surprise, la pandémie a réduit les contacts physiques et même les contacts distanciés, tant chez les adultes que chez les enfants.
Le variant britannique du coronavirus s’était propagé dans le sud-ouest de l’Angleterre en décembre dernier. Il se transmet et circule plus facilement que la souche classique, selon l'OMS, qui estime que le taux de réplication du virus est passé de 1,1 à 1,5.
Le 14 janvier, Olivier Véran avait indiqué que cette nouvelle souche infectait entre 200 et 300 personnes en France quotidiennement, soit un à 1,5 cas pour 100 contaminations au coronavirus.