Les Français sont de plus en plus hostiles à la mise en place d’un nouveau confinement

© Sputnik . Dominique Butin / Accéder à la base multimédiaParis en confinement, le 30 octobre
Paris en confinement, le 30 octobre - Sputnik Afrique
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D’après un sondage Elabe pour BFM TV, l’hypothèse d’un nouveau confinement partage toujours davantage les Français. Plus de la moitié se prononce défavorablement envers un confinement strict, un peu moins contre une version assouplie comme en novembre. En mars, ils étaient pourtant 93% à y être favorables.

Alors que l’annonce de nouvelles restrictions est attendue ce mercredi, les Français sont de plus en plus nombreux à s’opposer à un troisième confinement, selon un sondage de l’institut Elabe pour BFM TV. Après un large consensus en mars, les avis sont aujourd’hui partagés.

52% des personnes interrogées sont défavorables à la mise en place d’un confinement strict, semblable à celui du mois de mars 2020. Ils sont encore 48% à s’opposer à un modèle plus léger similaire à celui de novembre. Une proportion similaire (49%) est contre une formule hybride, à savoir le maintien du couvre-feu à 18h la semaine et un confinement le week-end.

«Il n’y a plus de consensus autour du confinement, la France est partagée», constate auprès de BFM TV Bernard Sananès, le président d’Elabe, rappelant qu’en mars 93% des Français avaient exprimé un avis favorable sur le premier confinement.

«On voit bien qu’il y a un vrai tournant dans l’opinion avec une fracture générationnelle très forte: pour faire simple, les Français de plus de 50 ans acceptent, les Français de moins de 50 ans refusent, souvent assez fortement», précise-t-il également.

Confiance envers l’exécutif

Une minorité de Français (37%) continue à faire confiance à l’exécutif dans sa lutte contre la crise sanitaire, un chiffre qui n’a pas évolué depuis l’instauration du couvre-feu à 18h à l’échelle nationale. 93% des sondés déclarent qu’ils respecteraient un troisième confinement, même si la moitié d’entre eux ne l’estime pas nécessaire.

Enfin, plus des deux tiers (68%) ont le sentiment que la campagne de vaccination est trop lente, alors que de plus en plus ont l’intention d’aller se faire vacciner. Ils n’étaient que 34% à être prêts à le faire début décembre, contre 50% aujourd’hui. Cette intention s’avère plus importante chez les personnes âgées.

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