Dans l’espace aussi, les bactéries sont un problème. C’est pourquoi l’équipage de la Station spatiale internationale (ISS) nettoie les surfaces, passe l’aspirateur et ramasse tous les déchets chaque samedi. Ils ne doivent toutefois pas toucher à un porte-échantillons fixé sur l’une des parois, précise l’Agence spatiale européenne (ESA).
A bit of dirt won't hurt. Astronauts were instructed to skip cleaning these sample holders so the Matiss experiment could study bacterial properties of specific surfaces in #space. All the dirt here https://t.co/luP7XeH7je pic.twitter.com/mSnHVhFJJi
— Human Spaceflight (@esaspaceflight) January 19, 2021
Cette plaque contient cinq matériaux conçus pour empêcher les bactéries de se fixer et de se développer sur de grandes surfaces, et ainsi de les rendre plus faciles à éliminer.
Cette expérience intitulée «Matiss» pour «Microbial Aerosol Tethering on Innovative Surfaces in the international Space Station» a été lancée en 2016 par le Français Thomas Pesquet.
Analyse des échantillons
Après environ un an à bord de la station, certains matériaux ont été rapportés sur Terre pour être analysés. Ils comprennent un mélange de technologies avancées, allant des monocouches autoassemblées aux polymères verts en passant par de la silice hybride hydrophobe.
«La compréhension de l’efficacité et de l’utilisation potentielle de ces matériaux sera essentielle pour la conception des futurs engins spatiaux, en particulier ceux transportant des humains dans l’espace», conclut l’ESA.