Dans un communiqué de presse rendu public le 25 janvier, l'Institut Pasteur a déclaré stopper «le développement d’un de ses candidats vaccins, celui basé sur le virus du vaccin contre la rougeole».
La décision a été prise «à la suite de résultats intermédiaires d’essai clinique de phase I».
Le vaccin concerné était développé en partenariat avec le groupe Merck (MSD en dehors des États-Unis et du Canada), lequel a pris une décision parallèle, toujours selon le communiqué.
«Dans ces études de première administration chez l’Homme, le candidat vaccin a été bien toléré, mais les réponses immunitaires induites se sont avérées inférieures à celles observées chez les personnes guéries d'une infection naturelle ainsi qu’à celles observées avec les vaccins autorisés contre le SARS-CoV-2/Covid-19», a précisé l'Institut Pasteur.
L’Institut ne met toutefois pas un terme au développement de ses autres candidats vaccins «arrivés en fin de phase préclinique» et précise maintenir «sa forte mobilisation scientifique pour lutter contre l’épidémie de Covid-19».
L'Institut a pour le moment deux autres candidats vaccins contre le Covid-19, celui développé avec la société de biotechnologie TheraVectys et un second à ADN. Les deux sont actuellement en phase préclinique.
Et de conclure que la décision prise «ne remet pas non plus en cause la poursuite des autres projets de recherche vaccinale menés en partenariat avec Themis/Merck-MSD, basés sur l’utilisation du virus du vaccin contre la rougeole».
Vaccin Sanofi
Au mois de décembre, le laboratoire français Sanofi et son partenaire GlaxoSmithKline (GSK) ont quant à eux annoncé que le programme de développement de leur vaccin avait été repoussé fin 2021. Une décision prise «afin d'améliorer la réponse immunitaire chez les personnes âgées», selon le communiqué.